Un total de 1.730 logements, répartis à travers 17 cités de la ville d'Oran feront l'objet prochainement de travaux de réfection. Ces logements, réalisés par l'Office de promotion et de gestion immobilière de la wilaya d'Oran, ont fait l'objet d'actes de vandalisme et ont été saccagés par des indus-occupants, ce qui traduit l'urgence de cette opération de réfection, apprend-on du côté de l'office. Ces immeubles sont situés dans plusieurs communes, notamment à Bir El-Djir, Haï Yasmine, Aïn El-Turck, El-Mohgoun, Gdyel, Bousfer, Chehaïria, Sid Chahmi, Mersat El-Hadjadj, Hassi Ameur, Boufatis et Hassiane Ettoual. Un diagnostic détaillé de l'état des logements saccagés a été déjà effectué par une commission mise en place par l'office. Ces logements en chantier nécessitent, de l'avis de nos interlocuteurs, une opération de réfection et de réhabilitation. L'office, en sa qualité de maître de l'ouvrage, vient de lancer un avis d'appel à toutes les entreprises contractantes avec l'office pour déposer leurs situations et prendre part aux travaux de réfection. Un délai de dix jours est donc accordé aux entreprises pour accomplir les formalités administratives et entamer par la suite ce projet de réhabilitation de ces immeubles saccagés. Ceci représente un véritable gâchis puisque ces projets n'ont pas encore été réceptionnés. En effet, de nombreux indus-occupants n'hésitent pas à recourir à tous les moyens pour squatter un logement, même s'il est en cours de réalisation. Ces cas ont été perpétrés au niveau de plusieurs projets et il a fallu la réquisition de la force publique pour l'évacuation de ces squatteurs. Même les immeubles désaffectés au niveau de la commune d'Oran après le relogement de leurs occupants ont été également squattés par plusieurs familles en quête de logement. Certaines bandes de malfaiteurs ont également trouvé refuge dans ces bâtisses en ruine. Il y a lieu de signaler que plusieurs familles ont été chassées de logements en attente d'être attribués. La dernière opération a eu pour cible des immeubles squattés à Aïn El-Beïda. Plusieurs familles qui avaient tenté de s'installer illicitement dans ces logements ont été chassées par les forces de l'ordre.
