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Dormir sur ses lauriers
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 31 - 07 - 2016

La routine quotidienne est un concept de la vie et de la pensée qui raisonne toujours kif kif. C'est un fléau qui ronge et qui freine notre société dans son ascension économique. Ce modèle de fonctionnement économique a été choisi par les partisans de l'inertie et des amis du moindre effort. C'est le train-train et le ronron habituel pour conserver le rythme et la coutume, dans le mauvais chemin. La routine conduit à la gare de la triste monotonie qui décore le pays. Le métier de routinier est une providence pour les immobiles et une tradition maintenue par les fonctionnaires qui touchent de forts salaires. La routine est l'ennemi du changement de la mentalité et du labeur. Les adeptes de cette « secte » sont des passionnés de la continuité de la flemmardise. Pour garder la cadence on dit souvent ; « tout doucement le matin, et pas trop vite le soir ». Cette maladie du siècle a été inoculée dans les rouages du mécanisme de fonctionnement, par un système « routiné » et affecté lui-même par ce malin virus. Prendre les sentiers dormants du travail c'est aller « douga-douga » pour assurer une efficacité de la politique du conservatisme et de sa rigidité. La routine est une mamelle pour téter le pays. C'est un legs vicieux des aînés qui est transmis et protégé, à la lettre, pour croupir dans la vieille routine. C'est une vie sans renouveau qui fonctionne avec les vieux réflexes tordus qui ruinent le pays. Une législation pesante et médiocre imposée dans la durée. Les routiniers sont des doués qui excellent dans le tire-au-flanc. Chez la maison de la routine, on ne réfléchit pas. Le routinier remporte toujours son combat à l'usure. La routine et l'initiative se regardent, depuis le temps, en chiens de faïence, sans trouver une issue convenable. Pour briser la routine, il ne faut pas s'endormir sur ses lauriers. La routine c'est comme une mauvaise saison, quand elle s'installe c'est pour une longue durée. La mauvaise saison ne veut pas s'éclipser, pour laisser placer à la belle saison. Les beaux jours et le bien-être nous manquent dans ces moments lugubres. Les routiniers sont de pauvres malheurs qui ne savourent pas le bonheur dans la joie. Ce sont des gens qui vivent enfermés dans leur coquille. Ils ne veulent pas fouetter et chasser cette obsession qui nous pourrit la vie. Au lieu de continuer à se regarder le nombril, il est temps de se dépoussiérer et de revenir à la sagesse. Ouvrons les yeux bien grands. Nous vivons dans l'ère de la mondialisation. Dans les autres continents, ce sont de grands pas en avant, on ouvre les frontières et les portes à la richesse et à la modernité pour percer les secrets de la science. La technologie moderne nous étonne, au jour le jour, avec ses incroyables découvertes scientifiques. Bientôt les avions voleront sans carburant mais seulement alimentés avec de l'énergie solaire. Le travail c'est la dignité et partout ailleurs, les petits métiers, les fabriques, les usines fonctionnent, à plein temps, et font travailler des gens, du petit matin à la tombée de la nuit, pour produire et faire prospérer leurs économies. Le monde à eux bouge. Il crée, il encourage, il facilite, il considère et il est juste quand il tranche. Leur monde est connecté, et le nôtre reste déconnecté de la réalité. La culture et l'art battent leur plein. Le trafic et la corruption sont des délits poursuivis par la justice, à vie. Chez nous, dans ce malheureux pays qui boite, on peine, à ce jour, à appliquer et à généraliser le paiement par chèque, parce qu'on ne veut pas laisser de traces. On n'arrive même pas à libérer les trottoirs d'une manière durable pour les rendre définitivement, aux piétons qui en ont été chassés par le commerce illicite. C'est un pays fermé au tourisme, aux débats, à l'expression libre, à la transparence. Un bilan catastrophique, avec des signes et des troubles d'autisme qui semblent ralentir ce pays, recroquevillé sur lui-même. Les cafés et les rues sont bondés de jeunes désœuvrés qui errent à la recherche d'un job et qui passent leur temps à rêver d'un bel avenir au delà de la mer.
Tout ce bricolage fait partie de la routine. Bloquer les initiatives par des interdits et saper les bonnes idées des créateurs, est une injustice pour les entrepreneurs. L'énergie est une dynamique et un antidote qui neutralisent le poison de la maladie routinière. Ce profond coma aura, certainement, des conséquences ravageuses sur la santé de l'économie, mais aussi, pendant longtemps, une causalité durable dans les esprits des nouvelles générations.

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