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Les nuits coloniales
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 17 - 08 - 2017


Livres
La colonisation française en Algérie. Une illusion tragique. Essai de André-Paul Weber(Préface de Aïssa Kadri). Casbah Editions, Alger 2016, 318 pages, 950 dinars.
Péché capital initial du colonialisme en Algérie, une illusion tragique fondée «sur le mensonge, la sauvagerie et le mépris». A partir de là, indique le préfacier, «tout devient inéluctable et coule en quelque sorte de source, où tout s'éclaire et s 'explique et où le tomber de rideau est déjà acté» : L'exode des «Européens» d'Algérie (dont une très large partie des Juifs, «assimilés» par le fameux décret Crémieux d'octobre 1870 et qui, durant la guerre contre la France, ont choisi leur camp...ainsi que des milliers de harkis) mis à part les assez nombreux «Justes», chrétiens, israélites, communistes, libéraux, resté fidèles à leur pays natal et à leurs convictions de liberté, de justice, d'égalité et de fraternité.
D'abord, un mensonge, né avec les fausses justifications pour lancer «l'expédition d'Alger» en 1830 ; une entreprise préméditée (en fait, une véritable croisade, colonisation et évangélisation allant de pair !) depuis bien longtemps.
Ensuite, une sauvagerie, remarquée lors de la «conquête» du territoire visant, publiquement ou hypocritement, à développer une politique de la «tabula-rasa», «où le déni de l'autre, de ses traditions, de ses règles, mœurs et coutumes, vise sinon à sa disparition, du moins à sa soumission et marginalisation». Que de massacres ordonnés et/ou perpétrés par des officiers aux noms désormais tristement célèbres : Bugeaud, Saint Arnaud, Aumale, Cavaignac... plus proches de nous Massu, Bigeard, Aussaresses, Salan, Léger, Challe, Lacheroy, Trinquier...Que de projets réussis ou avortés ou reportés pour faire disparaître tout un peuple, déjà dépossédé de toutes ses terres nourricières et poussé à l'exil. L'Algérie était devenue le «déversoir de la France et de l'Europe» et les autorités d'occupation ont tout fait pour importer tous les «déclassés du monde (dont, dit-on, comble du ridicule, pour «remplacer» l'indigène local, des Hindous, des Chinois...).
Enfin, un mépris d'abord sournois et paternaliste puis sans vergogne (par les autorités et par le colon), de l'Arabe, l'Indigène musulman, le «melon», le «bicot», le «raton», le «crouillat», la «crouille», la «moukère», toujours tutoyé et toujours servi le dernier lorsqu'il n'est pas servi du tout... dont l'expression culminante (réaliste ? clairvoyante ? opportuniste ? alibi ? de tout un peu, un peu de tout) déclarée en octobre 1959 (entretien avec Roger Peyrefitte) du général De Gaulle sur la population algérienne est décrite à travers «des turbans et des djellabas» et qui «même savants» sont inintégrables. Il est vrai qu'il n'avait pas, aussi, une haute idée des pieds-noirs.
Et puis, toujours de la rancune : ainsi, il a fallu attendre, après l'Indépendance, quarante-cinq années pour que la France remette à l'Algérie les plans des mines déposées par l'armée française le long des frontières... Entre-temps, l'opération menée par l'ANP était terminée, mais combien de morts ?
L'auteur : Universitaire, économiste de formation, docteur d'Etat, professeur honoraire d'économie, enseignant et chercheur (Universités de Nancy, Reims, Montréal, Essec...), il a exercé des fonctions administratives variées au sein d'institutions publiques (Ministère, Conseil de la concurrence, CSA...). Déjà auteur de deux ouvrages, toujours sur la colonisation française en Algérie.
Extraits : «Tandis que l'Indigène a été exploité, discriminé, méprisé, le colon a été adulé, tout lui a été permis» (p. 25), «Tout au long de ce siècle (XIXè siècle), le pouvoir colonial a piétiné les engagements qui avaient été les siens. Agissant de la sorte, il n'a pas manqué d'exacerber les sentiments des populations locales» (p. 113), «Tout au long de la période coloniale, le discours sera toujours le même. La victoire est pour demain, il suffit pour cela que les effectifs militaires soient adaptés aux situations rencontrées» (p. 140), «Le soldat laboureur tient plus de la mythologie que de la réalité» (p. 182), «Comme l'observe très judicieusement Ch.-A Julien, au temps de l'impérialisme triomphant, qui brisait sans pitié ses adversaires, (...) rares furent les Français de Métropole qui mirent leur plume au service des colonisés» (p. 226), «Tout naturellement, le colon pense qu'il relève d'une essence supérieure et il est d'autant plus enclin à le croire que la presse de l'époque l'entretient dans cette croyance. Tel est le contexte dans lequel le mépris colonial prospère» (p. 296)
Avis : Ouvrage fourmillant de détails sur les méfaits de la colonisation, mais aussi sur les quelques «bienfaits». Ainsi, pour l'auteur, (p. 177) se basant sur le fait que «tout au long de la période coloniale, les musulmans demeureront continûment majoritaires...», et grâce aux «progrès médicaux introduits...», «l'affirmation calomnieuse, ici et là véhiculée, voulant que le colonisateur se soit en Algérie livré à un génocide, est infondée. C'est une falsification de l'histoire». Une dénégation participant, peut-être sans le vouloir, à la destruction de la réalité ! Il y a aussi des descriptions assez terrifiantes de la situation de la communauté israélite lors de l'occupation turque... de l'hygiène des villes et des populations. On ne sait quoi penser !
Citations : «L'Algérie fut (...) le déversoir des misères de la France et de l'Europe» (Aissa Kadri, p. 19), «On ne construit rien de durable sur le mensonge, la sauvagerie et le mépris» (p. 23), «Que ce soit en France ou en Europe, la prévention touchant le monde arabo-musulman est «multiséculaire». Bien après les Croisades, c'est une constante, pour le monde chrétien (....) l'ennemi est mauresque, il importe de s'en méfier au plus haut point» (p. 153)
Les femmes algériennes pendant la colonisation. Essai de Diane Sambron (préface de Jacques Frémeaux). Casbah Editions, Alger 2013, 351 pages, 850 dinars.
Qu'à donc voulu montrer ou démontrer l'auteure -dont on ne peut nier la rigueur scientifique- en traitant un tel sujet ? Que la France, à partir d'un certain moment -tout particulièrement avec l'arrivée du général De Gaulle au pouvoir durant la guerre d'indépendance- a fait preuve d'une «volonté émancipatrice (des femmes musulmanes d'Algérie)»...à travers un réformisme, certes prudent, en matière de statut, mais tout de même assez novateur, surtout s'il est comparé à ce qui était pratiqué auparavant (sous couvert de «respect des us et des coutumes locales», et des «exigences de la foi musulmane») par les colons et les partisans de la «séparation» des sociétés, pour ne pas dire d'un «apartheid» ne disant pas son nom. Les propositions ou mesures de changement venaient donc très tard, trop tard... d'autant qu'elles étaient manifestement intéressées, très largement inspirées par le cinquième bureau et l'action psychologique de l'armée d'occupation. Par ailleurs, face aux «mesures», il y avait, d'abord et avant tout, un combat (et une opposition) -mené par le FLN/ALN- de tout un peuple pour sa liberté, la liberté de tous les Algériens, les femmes y compris. Le reste -dont la «mise à mort» du «droit colonial»- est une tout autre histoire...qui a commencé d'ailleurs à être écrite par les femmes algériennes elles-mêmes... face aux multiples centres de pouvoir et moments conservateurs, aux considérations politiciennes, et face aux tendances religieuses traditionnalistes.
L'auteure : Journaliste, puis enseignante (lettres /histoire), ancienne membre du bureau de l'Association «Coup de soleil» de George Morin, docteur en Histoire moderne et contemporaine, spécialiste du Maghreb et du droit des femmes. Elle est déjà auteure d'un premier ouvrage : «Les femmes musulmanes pendant la guerre d'Algérie, 1954-1962» édité (Ed. Autrement) à Paris en 2007. L'ouvrage présenté est la réécriture d'une thèse de 771 pages, intitulée «la politique d'émancipation du gouvernement français à l'égard des femmes musulmanes pendant la guerre d'Algérie», soutenue en octobre 2005 à l'université de Paris-Sobonne, Paris IV et dirigée par le préfacier.
Extraits : «A la fin du XIXè siècle, les Européens procèdent à une distinction entre Arabes et Kabyles» (p. 18), «Dans l'ensemble du bassin méditérranéen, les structures sociales et les mentalités patriarcales sont anciennes et prégnantes. La rive nord, depuis l'Antiquité, a connu la diffusion du christianisme, le rive sud, plus tard, la diffusion de l'islam. Pourtant, toutes deux ont vu se développer et se généraliser le modèle de la famille patriarcale. L'élaboration de leurs droits respectifs a revêtu le même caractère de méfiance à l'égard de la femme» (p. 21), «Le début des «événements» d'Algérie puis l'enlisement dans la guerre incitent le gouvernement à hâter les réformes. Les femmes sont aussi perçues, dans cette période, comme une force sociale susceptible de faire basculer l'opinion musulmane en faveur de l'Algérie française» (p. 61)
Avis : Une étude académique, sérieuse, (donc un ouvrage parfaitement inutile pour le grand public algérien, féminin ou autre) qui (dé-)montre seulement que le colonialisme français et ses animateurs ont toujours été en retard d'une «évolution»... car trop fermés politiquement et aveugles culturellement.
Citations : «Il y a plusieurs niveaux de liberté. Le désir de travailler à l'émancipation des individus peut coïncider avec la volonté de refuser à un peuple ses droits à la souveraineté ; c'est la tendance de toutes les dominations d'idéologie occidentale. Le cas de la guerre d'Algérie illustre ce thème à merveille» (Jacques Fréeaux, préface, p. 7) «Face à l'échec de l'assimilation et à l'impossiblité d'exclure de la citoyenneté l'immense majorité de la population d'Algérie, le gouvernement décide d'octroyer la citoyenneté, dans le maintien du statut local (...).
Cependant l'accès à la citoyenneté des musulmans ne leur confère pas pour autant l'égalité politique» (p. 63), «Brutalement, le déclenchement de la guerre met en lumière les lacunes de l'intégration des musulmans de l'Algérie coloniale, les inégalités et les disparités socio-économiques et politiques» (p. 66), «L'émancipation de la femme pendant la guerre d'Algérie répond à des objectifs à court terme de l'action psychologique» (p. 111), «Si les évolutions statutaires de la femme furent favorablement reçues par une part non négligeable de l'opinion publique musulmane, cela ne signifait pas pour autant une allégeance à la France : la majorité des femmes s'exprima en faveur de l'indépendance lors des référendums sur l'auto-détermination» (p. 271)
Droit d'évocation et de souvenance sur le 17 octobre 1961 à Paris.Essai de Mohammed Ghafir, dit Moh Clichy (préfaces de Jean Luc Einaudi et Boualem Aïdoun), Edition à compte d'auteur, Alger 2013 (3ème édition actualisée), 587 pages.
Voilà un livre (plutôt un recueil de textes et de documents) qui constitue pour l'auteur «le rêve de toute une vie» parce qu'il comporte non seulement une page d'histoire quasi-exhaustive sur la lutte pour l'indépendance de l'émigration algérienne en France, mais qui est aussi une compilation des étapes importantes des rapports entre l'Algérie et la France. De la documentation, des commentaires et, aussi, beaucoup de témoignages ! Ce qui en fait un livre à part si on le compare à tout ce qui s'est fait, jusqu'ici, en matière de «mémoires» de moudjahidine. Le parcours, le surnom de l'auteur (devenu chef d'une Super-zone parisienne), ses photos de jeunesse dont l'une conduisant une moto sont, à eux seuls, un résumé à nul autre pareil de la jeunesse, du courage et et du dynamisme de (presque) tous ceux qui ont déclenché et/ou participé à la guerre de libération nationale, en Algérie et aussi en France même (ce qui était une «première», soulignée par beaucoup de spécialistes, dont le général Giap). Durant les sept années de guerre en France (de janvier 1956 à janvier 1962) et selon les statistiques françaises (forcément incomplètes, bien des crimes colonialistes ayant été commis, mais omis volontairement), la Fédération de France du Fln a mené 11.896 actions armées.
Un des hauts faits du combat a été l'organisation des manifestations du 17 octobre 1961. Suite au couvre-feu (visant seulement les Algériens) imposé à partir du 6 octobre par la préfecture de police parisienne, des dizaines de milliers d'Algériens, hommes, femmes et enfants, organisés en immenses cortèges, ne portant aucune arme ou quelque chose de semblable, ont franchi les portes de Paris et ont occupé les grandes artères, scandant seulement des slogans anti-racistes, demandant la libération des militants détenus, des négociations avec le GPRA et l'indépendance totale de l'Algérie. La répression, menée par le ministre de l'Intérieur de l'époque, R. Debré, et le SG de la préfecture de la Seine Paris, l'ancien pro-nazi Maurice Papon (il avait sévi à Paris déjà en 53 puis à Constantine en 56-58 et avait créé, en juillet 59, la Force de police auxiliaire (FPA) constituée de 500 harkis sélectionnés d'Algérie et installés à Barbès et dans tous les poins «chauds» de Paris), est sanglante. Près de 400 tués et disparus (beaucoup jetés dans la Seine et jamais retrouvés ou retrouvés bien plus tard comme la jeune collégienne de 15 ans, Beddar Fatima), mais certainement bien plus.
L'auteur : Né en janvier 1934 à Guenzet (wilaya de Sétif). Première arrestation à 21 ans, en 1955 pour insoumission au service militaire. Evasion (caserne de Blida) et départ clandestin pour Paris. Intègre le FLN (à Clichy). Responsable de région (Nord de Paris). Arrestation en 1958. Libéré de Larzac en février 1961, il reprend ses activités au sein de la Fédération de France) à Paris Sud. Chef de la Super-zone de la wilaya 1 (Paris Sud) durant la «Bataille de Paris», il est l'un des organisateurs des manifestations du 17 octobre 1961. Regagne le pays à L'indépendance... et devient fonctionnaire et/ou cadre dirigeant d'entreprises publiques. Retraite («active» : Fondation Slimane Amirat, Fondation du 8-Mai 1945, Association des Ith Yaala...)) à partir 1988, à l'âge de... 54 ans.
Extrait : «Mais qu'évoque, aujourd'hui, cette date du 17 octobre 1961 dans la mémoire de la plupart des Algériens et surtout de nos jeunes ? Est-ce la date d'une finale de Coupe du monde de football ? Celle d'un accrochage historique avec l' armée coloniale, dans nos montagnes...? Longtemps occulté par les premiers dirigeants de l'Algérie indépendante, l'événement de ce jour mémorable paraissait étranger à notre histoire» (p. 133)
Avis : Une mise en page qui rend difficile la lecture... des nombreux (trop ?) textes et documents à grande valeur historique.
Citations : «Il est frustrant de relever qu'une multitude d'écrits sur le 17 octobre 1961 revêtent malheureusement un caractère si général qui se fait, le plus souvent, au détriment d'un rapport direct avec cet évènement considérable dans l'histoire du pays ; et ce, sans dire qu'il existe parfois de véritables cas (heureusement beaucoup plus rares) de falsification de la vérité...» (p. 60), «Informer et susciter l'intérêt sans trop ennuyer /Intéresser sans fatiguer/ Et, pourquoi pas ne pas délasser quelque peu, sans lasser» (p. 63), «Sans complexe, je peux dire que j'étais l'un des rares cadres de la fédération qui a vécu trois étapes importantes de la guerre d'indépendance : 1955-1958 ; 1958-1961 ;1961-1962» (p. 89)


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