Les chauffeurs ont stationné leurs véhicules tout le long du boulevard Didouche-Mourad, bloquant par cette action la circulation et créant un désordre au niveau du centre-ville.Ces derniers ont concrétisé leur menace et entamé, ce lundi, leur mouvement de grève décidé pour deux jours par leur bureau syndical l'UGCTT. Ils exigent de mettre fin à l'activité des transporteurs clandestins afin de résoudre le problème du désordre et la concurrence illégale. Les grévistes contestent leurs conditions socioprofessionnelles, qu'ils estiment déplorables. Ce qui les a poussés, après nombreuses réunions tenues les derniers mois avec leur bureau syndical de l'UGCTT, a décidé de passer à l'action pour faire parvenir leurs revendications. Selon le contenu du communiqué signé par le représentant syndical, dont une copie a été remise à L'Echo d'Oran, la plate-forme des revendications, adressée aux responsables des Transports, n'a pas été prise en considération et toutes les démarches ont été vaines. Parmi les revendications, les chauffeurs de taxi demandent la réévaluation du tarif de transport, l'utilisation du compteur pour les taxis urbains, l'annulation de l'enregistrement du 2e bail de location auprès de la direction des Impôts ainsi que la révision du dispositif fiscal et le code de la circulation, surtout en ce qui concerne les amendes infligées pour les infractions. Ils demandent des crédits spéciaux taxis et la régularisation du problème des taxis, dont les contrats sont gelés au niveau des services du Trésor. Ils trouvent toujours des difficultés dans l'acquisition d'une licence d'exploitation et exigent un contrôle périodique afin d'interdire aux moudjahidines et leurs ayants droit de résilier le bail de location de ladite licence avant l'expiration de sa durée.