15 mai 2015, c'est la date annoncée par Ramtame Lamamra, ministre des Affaires étrangères de l'Algérie et médiateur en chef, pour la signature de l'accord de paix, à Bamako. Ramtane Lamamra, est « convaincu » que la plupart des parties maliennes seront présentes le 15 mai pour la signature de cet accord de paix. Le 1er mars dernier, la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA), a refusé de parapher le document, mais le combat que mène Ramtame Lamamra, pour convaincre la CMA, qui en dépit d'une diplomatie intense déployée par la médiation, consolent les tractations prochaines des travaux prévus pour la signature de ce document, qui vont bon train. En effet, le processus d'Alger (pour le règlement de la crise malienne) sera couronné par la signature de l'Accord de paix et de réconciliation au Mali et, à ce titre, on espère et on est convaincu que la plupart des parties maliennes seront présentes à la signature le 15 mai à Bamako », avait indiqué M. Lamamra lors d'une conférence de presse conjointe avec le secrétaire mexicain aux Relations extérieures, José Antonio Meade Kuribrena, en visite en Algérie. A une question relative à une éventuelle abstention de certaines parties maliennes à la signature de cet accord, le chef de la diplomatie algérienne a estimé qu' »il y a au Nord du Mali et dans le reste du territoire de ce pays que des parties animées de bonnes intentions et déterminées à sortir (le Mali) définitivement de la crise ». « Cela nous laisse convaincus que le processus initié par l'Algérie sera couronné de succès », a-t-il déclaré, faisant observer qu' »il n'y a pas lieu d'être pessimiste mais plutôt optimiste en restant mobilisés, avec la communauté internationale, pour aider ce pays à appliquer l'accord au profit des populations (maliennes) qui aspirent à un avenir meilleur ». « Le plus important c'est la signature du document d'autant plus qu'il y a des aspirations et des espoirs qui entourent l'accord », a ajouté le chef de la diplomatie algérienne.