Que d'encre a coulé et surtout le journal Réflexion qui en Avril 2012, le défunt journaliste et avocat des pauvres notre cher confrère Feu Benyahia Abdelkader qui n'a pas manqué de mettre à nu l'état précaire dans lequel vivait la famille Darki Ahmed. Cette noble famille patriotique composée d'un père non voyant, totalement démuni et de surcroit sans emploi ainsi que d'une femme malade suite aux affres de la vie, de trois enfants et d'une sœur asthmatique qui ne vit et travaille que pour eux pour les nourrir et subvenir à leurs besoins exerçant en qualité de femme de ménage dans les domiciles. Croyez-vous qu'avec le petit pécule qu'elle perçoit, elle pourrait joindre les deux bouts devant une crise économique qui frappe de plein fouet le monde ? Bien sûr que non, et si ce n'est la bienfaisance de certains citoyens et par la grâce de Dieu, cela aurait été pire. Depuis plusieurs années déjà, cette famille vit sous une tente et dans la rue affrontant aussi bien les affres de l'hiver que les canicules de l'Eté. Cette tente de 2m2 leur sert de tout, chambre à coucher en vivant dans la promiscuité ainsi que de cuisine, quant aux latrines, il vaut mieux ne pas en parler pour qu'elle puisse vivre avec un peu de dignité. Malgré les différents dossiers de logement déposés auprès des services concernés, cette famille ne reçut que des promesses, mais en vain. Enfin, ce jeudi de la semaine écoulée, une lueur d'espoir a pointé à l'horizon. Aux environs de 10heures 30 du matin, une visite inopinée de la part des membres de la ligue de wilaya des quartiers sont venus s'enquérir de leur situation. Les membres de cette commission sont restés ahuris devant la situation précaire dans laquelle vivait cette famille. Ce qui les a vraiment terrassés, c'est de voir que malgré la mal vie, le drapeau national prenait toute la largeur de la petite tente. Le président de la commission ainsi que les membres qui l'accompagnaient après avoir pris connaissance de tous les renseignements nécessaires appuyés de documents prouvant la véracité des faits, posèrent au chef de famille la question de la présence du drapeau national alors qu'il vivait dans une situation des plus catastrophique, il leur répondit : ‘' Deux de mes oncles à savoir DARKI Hamza et Darki Benchaa sont morts sur le champ d'honneur pour ce drapeau et j'en ferais autant si je sens que mon pays s'avère en danger car mon pays passe avant tout''. En lui demandant ce qu'il attendait de l'Etat, il leur répondit : ‘'Je ne demande qu'un logement pour abriter mes enfants'. En réponse à ses doléances, le président et ses membres lui promirent qu'ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour sensibiliser les hautes autorités de la wilaya en l'occurrence M. le wali ainsi que M. le chef de Daïra sur son cas et de les solliciter pour lui rendre visite car ces personnalités sont toutes dévouées à leurs citoyens pour alléger leurs souffrances.