À Mostaganem, il y aurait environ 28 société de taxis et 2 autres sont en voie d'être agrées. Voilà ce que nous appris de source sûre. Cependant, l'anarchie est régnante et certaines sociétés n'ont pu s'adapter à la nouvelle donne de la concurrence qui risque de pousser certains opérateurs à mettre les clefs sous le paillasson. A cela s'ajoute l'embouteillage qui étrangle la ville aux 300 000 habitants et dont l'allègement n'a pas encore eu l'écho escompté. Ces sociétés de taxis, qui assurent le transport interurbain, s'impatientent devant la pagaille qui gangrène la profession suite à une profusion de problèmes dont l'accroissement déloyal du nombre des sociétés de taxis et des clandestins, sans omettre la dégradation des chaussées qui sont autant des points soulevés par cette catégorie des transporteurs. Ce créneau, par ailleurs, à cause de son saturation, est asphyxié par l'accroissement infini du nombre de sociétés de taxis. Agacés par cette situation, les gestionnaires ont exigé des autorités concernées d'intervenir afin de mieux réguler cette activité et pallier l'absence d'application des lois censées la régir. Ainsi, les gestionnaires de sociétés de taxi demandent aux autorités de limiter leur nombre et surtout combattre efficacement la concurrence déloyale des «clandestins» qui, selon eux, travaillent librement et à plein temps sans que les agents de l'ordre public mettent fin à leur travail jugé anarchique.