Notre jeunesse dans sa non soumission aux normes sociales et parfois même aux lois, dans la plus part du temps, croie être au dessus de celles-ci, vu le comportement, qui à tout l'air d'une rébellion contre le système, alors que l'acte lui-même est assimilé à la délinquance. C'est notamment le cas, pour ce qui est de la consommation ou de la vente de produits prohibés. Comme dans le reste de l'Algérie, la délinquance a augmenté et ce depuis les années 1990. Certains considèrent que cette augmentation est consécutive, à la politique prônée à l'égard des jeunes, de par la non prise en charge de cette frange de la société qui a été trop longtemps marginalisée, ce qui a fait que celle-ci s'est amplifiée à grande échelle, dans notre pays. Le nombre de délits enregistrés par an, a été multiplié, par plus de trois. Cette réalité est d'autant plus perceptible, par la criminalité qui s'est multipliée et qui sévit à tous les niveaux de la société, dans une mesure équivalente à toutes les villes. La délinquance que l'on attribue aux jeunes est un fait, qui s'est développée au de la du simple délit, à l'homicide, les coups et blessures volontaires, les vols avec violence, qui témoignent bien d'une plus grande violence sociale, devenue le terroir nourricier de tous les maux sociaux versant dans la rébellion, par le ras le bol accumulé. Ports d'armes prohibées, outrages aux services de sécurité, traduit de manière évidente la frustration de la frange juvénile. D'autres facteurs, entrent en ligne de compte, à savoir: Les mauvaises fréquentations, le milieu familial et la situation précaire, qui facilite l'entrée du jeune, dans des groupes de la délinquance. C'est d'abord les petits larcins, puis les vols, les agressions, pour finir dans le trafic de drogue et le racket, etc.. Les criminologues appellent cela, la soumission de l'individu au groupe dès la préadolescence. Ce versement dans la délinquance, provient dans un sens de la reproduction intergénérationnelle de la violence en milieu familial.