Quatre syndicats ont été reçus à ce jour par le ministère de l'Education nationale au moment où le dialogue se poursuit avec d'autres syndicats en vue de parvenir à des "solutions réglementaires et durables", indique mardi un communiqué du ministère. "Quatre syndicats ont été reçus par le ministère de l'Education pour leur soumettre les réponse à leurs revendication et arriver à des solutions réglementaires et durables et le dialogue avec les autres syndicats se poursuivra jusqu'au 5 février 2015", précise la même source. "Le ministère de l'Education tient à préciser que les invitations au dialogue ont été adressées à chaque syndicat conformément aux préavis de grève déposé par chacun d'entre eux", ajoute le communiqué. Affirmant qu'il reste "disponible et ouvert au dialogue et à la concertation dans l'intérêt de l'école et de nos enfants", le ministère a précisé "au sujet du +collectif+ des sept syndicats que ce dernier n'a pas d'ancrage juridique à ce jour". La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit avait déjà appelé les partenaires sociaux à "ne pas perdre espoir" quant à la prise en charge de leurs revendications socioprofessionnelles, préconisant l'élaboration d'un pacte entre les deux parties. Dans un entretien accordé à l'APS, elle s'est dit "consternée et triste" de constater que les syndicats réagissaient avec empressement à travers le recours machinal à la grève, nonobstant les rencontres tenues récemment entre les deux parties "à la faveur de débats et d'un dialogue constructifs", appelant ces syndicats à "ne pas perdre espoir quant à la prise en charge de leurs préoccupations socioprofessionnelles". Auparavant, le ministère de l'Education nationale avait affirmé que tout arrêt de travail était considéré comme une grève, selon les textes en vigueur, en réaction à l'appel lancé par la coordination des syndicats de l'Education (CSE) pour deux journées de protestation les 10 et 11 février.