La 9ème session du comité ordinaire de défense et de sécurité du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) a débuté, mercredi à Nouakchott, avec pour objectif d'étudier les volets défense et sécurité dans la région, à travers la force conjointe et les instances de formation et d'encadrement militaires de ces pays. La rencontre de trois jours et à laquelle participent des Chefs d'Etat-major et les directeurs de la sûreté dans les pays du G5, ainsi que le commandant de la force française "Barkhane", permettra l'examen des voies et moyens pour échanger l'expertise et des connaissances sécuritaires, la coordination conjointe et la gestion des structures de formation en lien avec l'action sécuritaire dans les pays du groupe. S'exprimant à cette occasion, le Chef d'Etat-major général des armées de la Mauritanie, le général de division Mohamed Cheikh Ould Mohamed Lemine, a indiqué que "l'étendue des opérations des groupes armés terroristes et l'évolution continue de leurs modes d'action nous interpellent encore une fois sur la nécessité d'unir nos efforts en vue d'une prise en charge multidimensionnelle du phénomène de l'extrémisme violent qui affecte sérieusement la paix et la sécurité sous-régionale et compromet la stratégie de développement et de sécurité des pays du G5 Sahel". Pour sa part, le Chef d'Etat-major général des Armées de Burkina Faso, le général Moise Minoungou, président en exercice du comité ordinaire de défense et de sécurité du G5 Sahel, a précisé que la situation sécuritaire dans l'espace du G5 Sahel a connu une dégradation inquiétante particulièrement dans le fuseau centre, caractérisée par de nombreux cas d'attaques terroristes ces derniers temps. L'actuelle session se tient à un moment particulier et les points à l'ordre du jour devront permettre de donner un coup d'accélérateur à la lutte contre les forces du mal et singulièrement contre le terrorisme, a-t-il noté. Rappelant que le Comité ordinaire de défense et de sécurité du G5 Sahel tient chaque année des sessions ordinaires et peut, en cas de besoin, convoquer une session extraordinaire.