Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune a souligné, mercredi à Alger, la nécessité de préparer une base solide pour construire une économie nationale axée sur la production et les start-ups qui créent de la richesse, appelant en même temps à respecter l'éthique des pratiques économiques et à assurer la stabilité du cadre juridique régissant l'investissement. M.Tebboune a affirmé, lors d'une entrevue organisée avec des responsables de médias nationaux publics et privés au cours de laquelle il a évoqué plusieurs questions nationales et internationales, qu'il y a nécessité de préparer une base solide pour bâtir une économie nationale à travers les compétences nationales existantes et l'encouragement des start-ups qui contribuent au développement économique et au renforcement de la machine de la production locale créatrice de richesses. A cet égard, le président de la République a indiqué que les start-ups disposent désormais d'une banque dédiée et qu'il n'existe plus d'obstacles pouvant empêcher le lancement véritable de l'économie nationale. Evoquant le dossier de l'investissement, le chef de l'Etat a relevé que "tous les opérateurs nationaux intègres ont des capacités et des moyens pour contribuer au développement du pays et à la création des richesses afin de sortir de la situation de dépendance vis-à-vis des prix du pétrole, au demeurant une ressource épuisable". Quant à la valeur de la monnaie nationale, le président de la République a soutenu que celle-ci avait été affectée par le recours au financement non conventionnel ainsi que d'autres facteurs, rassurant toutefois que "le Dinar connaît à présent un frémissement" et qu'une "légère stabilité des réserves de changes" a été enregistrée. Au sujet de la situation financière du pays, le chef de l'Etat a tenu à préciser que celle-ci n'est pas "critique", mais qu'elle n'est pas pour autant "normale", comme cela fut le cas les deux dernières années. "Il y a une certaine amélioration. Les recettes fiscales augmentent et il y aura d'autres mesures", a-t-il encore fait savoir, faisant état dans ce sillage de la révision de certaines taxes instituées dans la loi des Finances 2020 pour "une meilleure équité".