Le président du Parti du militantisme national (PMN), Abdellah Haddad, a appelé lundi à partir de Aïn Defla à prendre part "massivement " aux élections législatives du 12 juin prochain, se disant "convaincu de la crédibilité de ce rendez-vous électoral à la faveur des garanties présentées pour sa réussite". "A la faveur des garanties présentées pour leur réussite, il ne fait pas de doute que les élections législatives du 12 juin prochain seront crédibles, et c'est, au moins, pour cette raison, qu'il y a lieu d'y prendre part de manière massive", a souligné M. Haddad lors d'un meeting politique abritée par l'Office des établissement des jeunes de la ville (ODEJ). Tout en fustigeant le règne de la "chkara" dont les retombées ont été "catastrophiques" sur l'engouement pour l'acte électoral, il a noté que la volonté d'écarter l'argent sale du processus électoral est un gage important à même d'assurer d'avantage de crédibilité aux prochaines élections. "Dès lors que la volonté d'écarter l'argent sale du processus électoral est affichée au grand jour, nous estimons que c'est là un gage important à même d'assurer davantage de crédibilité aux prochaines joutes électorales, d'où l'intérêt à y prendre part", a-t-il argumenté. La place dévolue aux jeunes dans la nouvelle organisation inhérente aux élections, constitue, également, un autre gage de crédibilité du prochain rendez-vous électoral, signalant que sa formation politique a, de tout temps, mis en exergue la place dévolue à cette frange de la société. "Notre parti n'a eu de cesse de répéter que la remise du flambeau aux jeunes ne doit pas constituer un vain mot mais qu'elle doit constituer une conviction inébranlable au regard du rôle susceptible d'être joué par cette frange de la société", a-t-il insisté, observant que les listes proposées par son parti sont à 90 % constituées de jeunes. Evoquant certains slogans ayant ciblé les services de sécurité lors du hirak, il a noté que ceux-ci sont d'autant plus condamnables que le mouvement de contestation populaire avait, à ses débuts, mis l'accent sur la relation de fraternité liant le peuple à son armée à la faveur du slogan "Djeich-chaâb khawa khawa" (le peuple et l'armée sont frères", observant qu'en ces temps troubles (et troublés), les services de sécurité jouent un rôle de premier plan afin, a-t-il dit, d'anticiper sur toute velléité de nuisance émanant aussi bien de l'intérieur et de l'extérieur.
