Le président du Front de la Justice et du Développement (FJD), Abdellah Djaballah, a mis l'accent, samedi à Aïn Defla, sur l'importance du rendez-vous électoral du 12 juin prochain dans la concrétisation du changement escompté par tout un chacun, fustigeant les partisans du boycott des joutes électorales qui avancent des motifs "qui ne tiennent pas la route". "De même que nous prendrons part aux prochaines élections législatives, considérant que cette échéance est à même de permettre la concrétisation du changement escompté, nous nous opposons à ceux qui appellent à son boycott pour des motifs qui ne tiennent pas la route", a précisé M. Djaballah, qui animait un meeting populaire à la maison de la Culture Emir Abdelkader. Pour lui, le boycott des élections sous le prétexte que "les jeux sont faits par avance" ou que "le pouvoir fera ce que bon lui semblera" est "inconcevable", appelant ces partisans à être sur le terrain et à ne pas écouter les discours défaitistes. "Nous pouvons, à la limite, concéder que le boycott des élections peut être +utile+ s'il est observé de temps à autre, mais lorsque cette démarche est de mise à chaque rendez-vous électoral, elle ne peut être assimilée qu'à +une fuite en avant+", a-t-il estimé. Pour le président du FJD, tout changement doit "nécessairement" impliquer la fidélité aux martyrs de la glorieuse Révolution du 1er novembre 1954, laquelle visait l'indépendance du pays, dans le cadre des principes de l'islam, ainsi qu'aux objectifs de le Hirak populaire du 22 février 2019 "refusant la tyrannie et toute forme de tutelle".
