Le secrétaire général du parti Ennahda, Yazid Benaïcha a appelé, dimanche à Aïn Defla, à une participation massive aux élections législatives du 12 juin prochain, observant que ce rendez-vous est à même de constituer le précurseur des réformes politiques du pays, "condition sine qua non de son développement". "En sus du fait qu'il transmet les doléances des citoyens aux décideurs, le député s'emploie à mettre en place des lois combattant la corruption et le népotisme, hâtant les réformes politiques du pays, condition sine qua non de son développement, d'où l'importance que revêtent les prochains législatives", a souligné M. Benaïcha qui animait un meeting populaire à l'Office Des Etablissements des Jeunes (ODEJ) de la ville. Mettant en exergue l'importance dévolue à l'institution législative de par le monde, il a noté que cette dernière est "d'autant plus performante qu'elle compte en son sein des compétences avérées", observant qu'à la faveur des prochaines joutes électorales, sa formation politique propose des candidats alliant savoir-faire et amour du pays. L'autre facteur ayant incité Ennahda à prendre part aux élections du 12 juin prochain a trait au souci de cette formation politique de contribuer à "faire sortir le pays du marasme dans lequel il se débat", a soutenu M. Benaïcha. "La crise économique, sociale et sanitaire ainsi que la situation sécuritaire, constituent, entre autres, les autres facteurs nous ayant incité à prendre part aux prochaines élections législatives", a-t-il dit, estimant que l'heure doit être à la "mobilisation" et au "surpassement". Evoquant Aïn Defla, il a déploré que les potentialités de cette wilaya agricole par excellence n'aient pas été exploitées de manière optimale, mettant l'accent sur le fait que la recherche d'un palliatif aux hydrocarbures ne doit pas être "une vue de l'esprit". "Il est absolument nécessaire de booster le secteur agricole à Aïn Defla par, notamment, l'aide aux investisseurs ainsi que la mise en place d'unités de transformation du surplus de production", a-t-il plaidé. Il a toutefois noté qu'au regard de l'étendue des terres agricoles à l'échelle nationale, l'importance de gagner le double pari quantité/qualité s'impose de manière "impérieuse". "La valeur économique des 8 millions d'hectares de terres arables disponibles en Algérie à l'heure actuelle est de 25 milliards de dollars au moment où, sous d'autres cieux, moins de la moitié de cette superficie représentent jusqu'à 600 milliards de dollars, c'est dire les gigantesques efforts qu'il y a lieu de fournir dans le secteur agricole" a-t-il observé.