Aussi bien des experts que des responsables politiques, tous convergent vers un consensus autour de la pertinence de la thématique des prérogatives des élus locaux, plaidant à cet effet l'importance de l'élargissement du pouvoir des assemblées élues locales à travers la révision du Code de la commune, rapportent, lundi, des journaux édités dans l'Est du pays. Dans ce contexte, le journal public ''En-nasr'' a ouvert ses colonnes à des experts et analystes qui ont relevé la nécessité d'élargir les prérogatives des élus que ce soit au niveau des assemblées communales ou de wilaya pour concrétiser le développement local escompté, mettant l'accent sur "la nécessaire révision du Code de la commune". Ces experts ont également estimé, souligne ''En-nasr'', que les futures assemblées locales constitueront le point de départ d'une nouvelle classe politique à même de prendre les rênes des collectivités, du fait de la présence de nombreuses jeunes compétences. La publication considère, par ailleurs, en cette deuxième de semaine de campagne électorale, que le volet relatif à "l'élargissement des prérogatives des élus locaux revient tel un leitmotiv" dans les discours des chefs de partis, dont certains appellent également à "libérer les assemblées locales des entraves de l'administration", à l'image d'Ahmed Dane, vice-président du Mouvement El Bina, s'exprimant hier depuis El Eulma (Sétif). Sous le titre "Plaidoyer pour des élections performantes et crédibles", ''Le Provincial'', édité à Annaba, estime de son côté que les élections locales du 27 novembre courant "ne suscitent pas l'enthousiasme de la population, blasée par les promesses non tenues des édiles des mandats précédents". Lire aussi: Locales du 27 novembre: la réforme de la commune thème phare des candidats Dans un reportage effectué à Guelma, l'auteur de l'article rapporte les propos de citoyens souhaitant "à l'unanimité"la victoire de candidats "crédibles, désintéressés et déterminés à retrousser leurs manches" pour que la population puisse enfin évoluer dans un environnement sain et harmonieux, relayant le vœu d'un jeune qui espère que "le président de l'APC soit doté de vastes prérogatives pour remplir sa noble mission". ''Le Quotidien de Constantine'' considère, pour sa part, que tel un "leitmotiv programmatique", la démocratie participative constitue la préoccupation majeure des animateurs de la campagne électorale engagés dans la course aux élections des assemblées élues locales du 27 novembre. La publication évoque le cas du Rassemblement national démocratique (RND) qui réserve tout un pan de son programme électoral à la "démocratie participative avec en toile de fond une batterie de mesures susceptibles de la renforcer", et ce à travers des mécanismes multiples, lit-on, notamment "une osmose avec les administrés, le mouvement associatif et les comités de quartiers". Cette préoccupation est également perceptible chez le Mouvement de la société pour la paix (MSP) qui "milite en faveur de l'enracinement du principe cardinal de la démocratie participative dans toutes les pratiques relatives à la gestion des affaires de la commune", rapporte le même journal.