Les habitants du village Aït Ali Ouyahia, dans la commune d'Iferhounène, à une soixantaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ont procédé, depuis une semaine, à la fermeture du siège de l'APC. Au cinquième jour de la fermeture, aucune solution n'a été trouvée pour rouvrir la mairie. Cette action est due au mécontentement des villageois devant la situation qui prévaut dans leur village. Dans une déclaration signée par le comité de village, les protestataires ont soulevé plusieurs doléances non prises en charge depuis plusieurs années. Il s'agit notamment du réseau d'assainissement défectueux menaçant les sources d'eau du village. Les habitants demandent aussi la réouverture de la piste agricole de leur hameau, endommagée par la réalisation d'une aire de jeux. La remise en état des ruelles et routes du village a été également soulevée, comme ils exigent la finalisation des travaux engagés par l'APC. Il est aussi question de la mise à la disposition des écoliers du village d'un bus, ainsi que la réparation du camion de collecte des déchets ménagers. La construction d'un château d'eau, la réalisation d'un caniveau et des gabions au niveau des endroits menacés par des glissements de terrain, en plus de la réfection de la charpente des classes de l'école primaire ont été également évoquées. Par ailleurs, dans la même localité, les habitants du village de Bouaïdel ont fermé, lundi dernier, le siège de la daïra. Une plateforme de revendications a été adressée aux autorités locales après une assemblée générale tenue le 12 octobre dernier. Les villageois exigent l'ouverture immédiate des canaux et des ouvrages endommagés par l'entreprise chargée des travaux de gaz naturel. Ils demandent aussi la remise en état des routes et des chemins vicinaux endommagés par la même entreprise. La réfection du réseau défectueux de l'assainissement et la construction en urgence d'une salle de classe à l'école primaire de Bouaïdel sont par ailleurs soulevées, ainsi que l'extension du réseau de l'électricité et le ramassage scolaire au profit des enfants du village scolarisés au chef-lieu communal.