Le bureau du Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) de la commune de Hassi Bahbah, dans la wilaya de Djelfa, tire la sonnette d'alarme au sujet de la surcharge des classes dans certaines écoles, selon un communiqué rendu public récemment par ce syndicat. Ce dernier indique que les infrastructures scolaires existant dans cette commune ne sont pas suffisantes pour faire face au nombre sans cesse croissant d'élèves, notamment dans le primaire (Bidh Koul Miloud). Si la situation perdure ainsi, il y aura une répercussion sur le bon déroulement de l'année scolaire. C'est ce qui a poussé plusieurs parents d'élèves à organiser, la semaine dernière, des actions de protestation, pour demander aux autorités de l'éducation de trouver une solution à ce problème. Pour rappel, au niveau de cet établissement scolaire, le nombre d'écoliers a atteint plus de 55 par classe. «Les autorités locales de Djelfa tardent à mettre en service le nouveau groupement scolaire, qui est la seule solution pour gérer cette surcharge. De ce fait, nous réclamons son ouverture dans les plus brefs délais», insiste le communiqué de ce syndicat. Des enseignants protestent à Messaâd Décidément, le collège Hani Abdelrahman Ben Elhadi, de la commune de Messaâd, n'en a pas fini avec les nombreux écueils entravant le bon déroulement de l'année scolaire. Depuis la rentrée des classes de cette année, l'établissement en question connaît un manque flagrant d'encadrement administratif. Outre ce déficit, la situation n'est guère reluisante. Le manque de matériel et la surcharge – le CEM comprend 800 élèves répartis sur 19 divisions – ont aggravé la situation, poussant, ce mardi, les enseignants de cet établissement scolaire du moyen à l'organisation d'un sit-in pour réclamer l'intervention du nouveau wali de Djelfa pour trouver des solutions aux problèmes posés.