-Le géant saoudien du pétrole Aramco est «absolument prêt» pour une introduction en Bourse maintes fois reportée, mais plusieurs procédures réglementaires doivent encore être accomplies, a déclaré avant-hier le ministre saoudien de l'Economie et de la Planification. Le prince héritier Mohammed Ben Salmane avait déclaré, début octobre, que l'introduction en Bourse de parts d'Aramco aurait lieu désormais fin 2020 ou début 2021, soit avec un retard d'environ deux ans. L'Arabie saoudite prévoit de vendre jusqu'à 5% des parts de la plus grande entreprise énergétique du monde et espère ainsi lever jusqu'à 100 milliards de dollars, soit 87,6 milliards d'euros. Le prince héritier avait nié tout abandon du projet après des informations de presse faisant état de la dissolution d'un groupe de conseillers financiers qui travaillaient sur la privatisation. -Les ministres du Commerce de 13 pays des cinq continents ont appelé, avant-hier à Ottawa, à une réforme urgente de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) face à une «situation (qui) n'est plus viable», entre montée du protectionnisme et règles inadaptées. «Nous sommes profondément préoccupés par les récents développements dans le domaine du commerce international, et en particulier par la montée du protectionnisme, qui a des conséquences néfastes pour l'OMC et qui met en péril l'ensemble du système commercial multilatéral», déclarent les ministres du Commerce de l'Australie, du Brésil, du Canada, du Chili, de la Corée du Sud, du Japon, du Kenya, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, de la Norvège, de Singapour, de la Suisse et de l'Union européenne. -L'euro était stable hier face au dollar, après avoir atteint la veille un plus bas depuis deux mois, alors que la confiance affichée par le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, n'a pas convaincu. En fin de matinée, l'euro valait 1,1379 dollar contre 1,1375 la veille, et était même tombé à 1,1356 dollar, son plus bas niveau depuis la mi-août. La Banque centrale européenne a confirmé jeudi sa stratégie de durcissement monétaire progressif, comme cela était attendu, et a maintenu ses taux au plus bas, mais le discours de son président n'a pas rassuré durablement le marché. -Les dirigeants de l'ONU en charge des droits de l'homme et des travailleurs plaident pour l'extension de la protection sociale à 4 milliards de personnes exclues de ces prestations, a indiqué avant-hier l'Organisation internationale du travail (OIT) dans un communiqué publié sur son site web. «Les programmes de protection sociale doivent se préparer à couvrir quatre milliards de personnes supplémentaires d'ici à 2030, quand s'achèvera le programme mondial de développement des Nations unies», a précisé l'agence onusienne. A cet effet, un appel à l'action afin de mobiliser les fonds publics pour la protection sociale a été lancé mercredi dernier par le directeur général de l'OIT, Guy Ryder, et la haut commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, à l'intention des leaders mondiaux.