Elle a remporté la médaille d'or au Championnat national de taekwondo à Batna en février 2018. Elle a eu la seconde place et la médaille d'argent en 2016. Hakima Mebarek, 36 ans, pratique les arts martiaux depuis 20 ans. Aujourd'hui, après une fructueuse expérience sportive, elle dirige l'Olympique des Lions d'El Kala, une association sportive d'arts martiaux, qui a choisi de se spécialiser dans la formation. Hakima est sans emploi et vit de la maigre retraite de son défunt père. Autant qu'elle s'en souvienne, elle a contracté la passion du sport dès l'enfance, qu'elle a commencé par pratiquer avec le football. Puis, c'est à l'école, avec le sport scolaire, que s'est révélée sa passion. D'abord pour le handball et ensuite pour l'athlétisme. Une école qu'elle quitte très tôt, en 9e année, mais elle poussera ses études en solo jusqu'en terminale par le biais des cours par correspondance du CNEG. Son premier entraîneur est Nacer Youbi, qui l'a embarquée dans le monde des arts martiaux avec le karaté. Puis en 2002 et jusqu'en 2005, elle se lance dans le taekwondo dans le club Nadi Riadi El Haoui de Amel Mansouria à El Kala. Dix ans plus tard et avec un palmarès honorable, elle crée son Club Olympique des Lions d'El Kala, qui forme en ce moment 70 athlètes âgés de 4 à 40 ans. Hakima Mebarek, qui est aussi arbitre national depuis 2008, ne souhaite qu'une chose : l'intérêt et l'engagement des autorités et des associations à œuvrer concrètement pour encourager les jeunes à pratiquer le sport, tous les sports. Il ne faut surtout pas les laisser à la merci de l'oisiveté.
