Une khaïma au design «d'arabesques». Au menu du programme figurait Adel Amine, faisant dans le style musical du tarab arabi. Ainsi, son registre reprenait des standards comme Baïd Anak ou Ya M'saharni d'Oum Kelsoum, Salaf Oudine de George Wassouf ou encore B'hibek de Marouane El Khouri. M'hamed Yacine a revisité le répertoire de Sami El Djazaïri et du folklore marocain. Lyès Ksentin a, quant à lui, fait monter les gammes crescendo entre malouf et variétés. Il y en avait pour tous les goûts musicaux. La preuve, le dancefloor a été investi, contre toute attente, que par les femmes. C'était le «quart d'heure» algérien (par opposition à celui américain). Une superbe ambiance festive où la gent féminine, plus «courageuse» que les hommes semblait appliquer à la lettre le titre de Rihanna : Please Don't Stop The Music (S'il vous plaît, n'arrêtez pas la musique). De front, deux défilés de mode ont été programmés pendant les interludes et ce, sous les auspices du magazine de beauté Dziriet. Une collection de Merzak, caftan, et l'autre sur des modèles hispaniques. Une parade de mannequins exhibant la maille traditionnelle et les froufrous ibériques, voire glamour. Le tout présenté finement par Djamila, la maîtresse de cérémonie. «C'est une soirée inaugurale qui s'annonce sous de bons auspices et de bon augure. Je voudrais que ces soirées ramadhanesques soient un moment de détente exceptionnel, culturel et artistique pour le public. Nous accueillons les familles, les jeunes, les corporates ou encore les diplomates. C'est la première fois que le Hilton organise un tel programme riche, animé et festif dans un cadre convivial… Et puis, l'accès est facile et le parking est assuré…», confiera Ould Ali Mohamed Amine, directeur commercial et marketing de l'hôtel Hilton. Le programme de Fi Kaâdat Lahbab recèle une teneur variée et riche. Du chaâbi, de l'andalou, du hawzi, du assimi, du charqui, du chaoui, du staïfi… Des artistes tels que Hamidou, Anouar, Mohamed Lamine, Samir ToumiLyes Ksentini, Taoufik Aoun, Salim Chaoui, Samir Assimi, Massi, Hakim Salhi, Radia Manel, la formation Noudjoum Eleil, ou encore le Dj Saddek El Marakchi se produiront durant le mois de Ramadhan, au grand bonheur des amateurs de musique, de détente et de divertissement. Les soirées sont programmées de 21h à 2h du matin. Le ticket d'accès est de l'ordre de 1300 DA durant les jours de semaine et 1600 DA pour le week-end avec deux boissons, chaude et fraîche, et une confiserie. «Il s'agit de familiariser le public avec un espace convivial où l'on passe une soirée agréable et de qualité avec des têtes d'affiche. Fidéliser aussi une clientèle juvénile et familiale et répondre à ses exigeances. Et tous les goûts musicaux seront respectés…», indiquera Ali Rekhis, responsable de la boîte de communication Squeeze.com.
