Le département de la langue et de la littérature arabe, avec la collaboration du laboratoire de l'enseignement de la langue arabe, organise pendant deux journées (lundi et mardi), un séminaire portant sur l'enseignement dispensé dans le pays. De tout temps, l'éducation et l'instruction ont focalisé l'intérêt des pédagogues, lesquels se penchent sur ce secteur stratégique pour proposer d'autres approches, de nouvelles méthodes et méthodologies, le tout pour une évolution adaptée aux besoins du monde actuel en matière pédagogique. Comment amener l'école algérienne à se mesurer à celle des pays développés, où les écoliers disposent de tablettes et d'ordinateurs pour suivre les cours ? Quels programmes et méthodes choisir pour éviter à nos élèves stress et surmenage dans leur cursus scolaire ? Des enseignants et professeurs venant des universités du pays, comme Constantine, Khenchela, Annaba, Béchar, Biskra, Tébessa, Batna, Oum El Bouaghi et l'Ecole nationale supérieure (ENS) d'Alger, ont abordé des thèmes en rapport avec le secteur de l'éducation. Tous les sujets relatifs à l'école et aux méthodes d'enseignement sont disséqués et analysés. Dans ce contexte, il est fait état de progrès enregistrés dans l'enseignement de la langue arabe, l'élaboration de nouvelles méthodes, l'amélioration du niveau dans toute approche pédagogique. D'autres sujets relatifs à la formation des enseignants ont été traités par les communicants. Le manuel scolaire, la méthode linguistique dans l'élaboration de l'enseignement de la langue arabe, ainsi que l'e-formation pour combler les lacunes du manuel scolaire, autant de thèmes ayant constitué l'essentiel de ce séminaire. En définitive, cette rencontre a permis d'établir le diagnostic de l'enseignement d'une façon générale à l'effet de résoudre les problèmes pédagogiques rencontrés par les enseignants et les apprenants, avec l'introduction des manuels de deuxième génération. Quoi qu'il en soit, la problématique dans le domaine pédagogique et l'élaboration des manuels scolaires demeure toujours d'actualité, et ce, au regard de la faiblesse de la formation et de l'insuffisance des connaissances d'ordre général des enseignants. Des lacunes que les écoles supérieures sont en mesure de combler par le truchement d'une formation de qualité.