– Afghanistan Les talibans ont déclaré hier avoir évoqué, à l'occasion d'une récente rencontre avec des responsables iraniens, l'«après-occupation» en Afghanistan, d'où les Etats-Unis envisagent un retrait partiel de leurs forces. Les discussions avec Téhéran ont porté sur «la situation après-occupation, le rétablissement de la paix et de la sécurité en Afghanistan et dans la région», ont fait savoir les talibans dans un communiqué rendu public le même jour. L'Iran avait confirmé lundi qu'une délégation des talibans y avait effectué dimanche une visite après une première rencontre en Afghanistan le 26 décembre. – Syrie Le président américain, Donald Trump, a accepté de donner à l'armée environ quatre mois pour retirer les 2000 soldats déployés en Syrie, a rapporté The New York Times en se référant à des responsables de l'administration américaine. Selon la même source, lors de son déplacement surprise en Irak la semaine dernière, M. Trump a déclaré en privé au commandant des forces américaines en Irak et en Syrie, le lieutenant-général Paul LaCamera, que «l'armée pourrait disposer de plusieurs mois pour mener à bien un retrait sûr et ordonné». Le président américain est prêt à «ralentir» le retrait des troupes américaines de Syrie pour vaincre définitivement le groupe terroriste Daech, avait indiqué auparavant un de ses proches, le sénateur républicain Lindsey Graham. – Corée du nord Le dirigeant de la Corée du Nord, Kim Jong-un, a promis hier de poursuivre la dénucléarisation de la péninsule coréenne et a dit qu'il était prêt à rencontrer le président américain, Donald Trump, «à tout moment». «Je suis toujours prêt à rencontrer à nouveau le président américain à tout moment et je ferai des efforts pour obtenir un résultat que la communauté internationale accueillera positivement», a déclaré M. Kim. «Nous pourrions ne pas avoir d'autre choix que de chercher une nouvelle voie, si les Etats-Unis ne tiennent pas leurs promesses ou surestiment notre patience, tout en cherchant à imposer des choses de manière unilatérale et en s'accrochant à des sanctions et des pressions», a toutefois averti M. Kim. – Soudan Au douzième jour de fronde antigouvernementale, des centaines de manifestants sont retournés dans les rues de Khartoum lundi dernier, après un week-end d'accalmie. Un groupe de la société civile avait appelé à marcher vers le palais présidentiel. Les forces antiémeute, policiers et soldats ont alors été déployés dans la capitale et ont fait usage de gaz lacrymogène. Dimanche, le président Omar El Béchir avait appelé les forces de l'ordre à ne pas recourir à une force excessive. Les associations de défense des droits de l'homme évoquent au moins 37 morts depuis le début du mouvement, le 19 décembre.