Les travaux avaient été entamés ce lundi 26 mai 2014. Moult thèmes relatifs à la préservation de l'environnement ; ayant un lien direct avec le secteur des ressources halieutiques ; avaient été abordés par les scientifiques. « L'expérience du CRAPC dans le domaine de l'analyse des polluants dans l'environnement » ; « l'expérience des laboratoires universitaires dans le domaine de l'échantillonnage » ; « protocoles et procédures d'analyse » ; « la problématique de l'analyse » ; « état actuel des méthodes d'analyses disponibles mises en place par l'ONEDD » ; « évaluation de la qualité des eaux superficielles destinées à la consommation » ; « normalisation dans le domaine de la pêche et de l'aquaculture » ; tels étaient les thèmes des conférences animées par les chercheurs. Les intervenions avaient été suivies par les débats. D'ailleurs, le réseau national d'analyse (RESANAL, ndlr) avait été mis en place grâce au partenariat des secteurs d'activité concernés avec la Direction Générale de la Recherche Scientifique et du Développement Technologiques. Ce partenariat avait abouti à la création de 32 organismes spécialisés dans le domaine des analyses chez les professionnels de la pêche et de l'aquaculture, ainsi que chez les associations qui activent dans le cadre de la protection des ressources biologiques marines. L'objectif recherché par les organisateurs consiste à uniformiser les protocoles et les normes d'analyse qui sont appliqués au niveau des centres de recherches qui relèvent des institutions regroupées au sein de RESANAL. Le secteur des ressources halieutiques veut impliquer l'ensemble des centres de recherches afin de trouver les meilleurs outils qui favoriseront la préservation des milieux marins, les faunes et les flores marines, afin de permettre au département ministériel de Ferroukhi de projeter toutes les activités de son secteur vers l'univers du développement durable. Le Ministre de la Pêche et des Ressources Halieutiques, Sid Ahmed Ferroukhi, a saisi l'opportunité de la présence des scientifiques issus de nombreux centres de recherches algériens, réunis à l'occasion de la tenue de ce 1er atelier national, afin de mettre en évidence la stratégie future de son secteur et de l'importance qu'il attache aux résultats des travaux des chercheurs algériens. « La technologie devra répondre aux défis de la pêche et de l'aquaculture déclare-t-il, l'investissement dans les ressources humaines nécessitent beaucoup de temps enchaine-t-il, l'environnement doit être la priorité des travaux de recherches de chaque secteur d'activité, d'où l'intérêt de créer ce réseau national d'analyse, afin de préserver la santé de nos compatriotes et protéger les environnements naturels, pour assurer le développement durable au profit de chaque région de notre pays" Il ajoutera que l'idéal serai de "pouvoir orienter les investissements vers une exploitation intelligente de nos ressources naturelles", avant de préciser que "les conclusions de ces recherches scientifiques et technologiques sont attendues pour enrichir tous les axes de développement du secteur de la pêche et de l'aquaculture en particulier et de toute l'économie nationale en général ».