Selon cette organisation, cette situation a mis les entrepreneurs dans une incapacité de payer leurs salariés, dont le nombre avoisine les 8000 ouvriers. «Malgré le non payement des entreprises du à cette grève, les maitres de l'ouvrage continuent de faire pression sur les chefs d'entreprise en BTPH, afin de livrer les projets à temps. Nonobstant le non règlement des factures dues aux organismes étatiques, nous sommes harcelés, pénalisés, voire estés en justice par les autres organismes, à savoir la Cnas, la Cacobatph et la Casnos ainsi que les services des impôts à chaque fois que le payement de nos obligations fiscales et parafiscales est retardé», ont souligné les représentants de l'UGEA. Ils demandent au wali d'interpeller les directions de wilayas afin de «cesser leurs pressions sur les chefs d'entreprises qui ne peuvent apporter aucun plus, du fait que nous sommes incapables de régler les salaires de nos ouvriers ».