Après la mission, réussie, effectuée par une équipe pluridisciplinaire auprès des patients de la wilaya de Tissemsilt en septembre dernier, les hôpitaux du chef-lieu de wilaya et ceux de Theniet El Had et de Bordj Bou Naâma vont, une nouvelle fois, en bénéficier. La mission, composée de 28 membres, dont des spécialistes, sera supervisée, dès mercredi, par une délégation de cadres centraux du ministère de la Santé (les directeurs de la DGRH et de la DGSS en tête) ainsi que celle de l'OMS. Cette dernière «s'intéresserait à l'expérience, unique en son genre, entre les hôpitaux de diverses régions du pays pour l'étendre à d'autres pays d'Afrique». Des missions à destination des hôpitaux du Sud et des Hauts-Plateaux, choisis du fait de leur éloignement, et surtout d'un sous-encadrement, pour pallier les insuffisances, voire les disparités entre régions. Il permettra aux praticiens de s'enquérir et d'actualiser les connaissances en matière médicale, de management et d'hygiène en milieu hospitalier. «La mission de jumelage qui s'exerce conformément à un dispositif réglementaire entrant dans le cadre de la mise en pratique de conventions entre les hôpitaux de l'intérieur du pays et ceux du Nord comprend, entre autres, le professeur Bouzid, les docteurs Benameur, Saoudi et Messaoudi, Amrani, Benali, et bien d'autres», selon docteur Mekhazni, chef de la mission. Docteur Ghouila, responsable médical, ajoute pour sa part qu'«avec des professeurs de rang magistral, l'hôpital de Kouba, pilote dans l'action du genre, a déjà sillonné avec ses équipes beaucoup de régions du sud du pays, à l'exemple des hôpitaux d'Adrar, Timimoun, Tinerkouk, Reggan et Aoulef, sans compter ceux de Djelfa et de Ouargla». Et de renchérir : «Les équipes du CHU Bachir Mentouri de Kouba ont jusque-là assuré pas moins de 40% des opérations de jumelage programmées.» Selon une correspondance parvenue à notre rédaction, la DSP de Tissemsilt précise : «Les membres de la mission médicale, scindée en deux groupes, devront effectuer pour le compte des EPH de Tissemsilt, celui de Theniet El Had et de Bordj Bou Naâma des actes opératoires et, en parallèle, dispenseront des formations in situ.» Des actes, précise Abdelkrim Benbia, qui toucheront à «la gynéco-obstétrique, la pédiatrie, la cancérologie, l'ORL, la chirurgie générale, ainsi que la prévention».