À peine la quarantaine, Nabila Belarbi est une jeune femme modeste issue d'une famille conservatrice d'Oued R'hiou qui a efficacement exploité ses acquis en lettres arabes et en psychopédagogie pour aborder le domaine de l'écriture. «Le désir d'écrire m'est venu depuis mon jeune âge, toute petite, je lisais tout ce qui me passait entre les mains et, au secondaire, je suis devenue l'habituée de la biblio. Là, j'ai croisé Najib Mahfoud, Ghada Essaman, Echabbi et autres érudits de littérature, des hommes et femmes des belles lettres qui m'ont fortement marquée et attirée vers la découverte des trésors incommensurables du livre. Nourrie par cette volonté de voyager dans les méandres de ce monde passionnant, je rejoignis l'université d'Oran où j'ai eu toute la latitude de prendre goût avec les œuvres des grands écrivains mondiaux comme Haruki Murakami (Japon), Paulo Kouplo (Brésil), Napoléon Hill (USA)», explique-t-elle. «Ces icones de la littérature dans toutes ses déclinaisons m'ont imprégnée et m'ont systématiquement entraînée dans l'univers de l'écriture que j'ai tout d'abord adapté à mes potentialités», a-t-elle noté. En effet, toute novice dans cet univers, Nadia a déjà à son actif plusieurs parutions toutes destinées aux scolarisés enfants et adolescents. Tout dernièrement, elle a enrichi les étals par une série de livres comme «Ton accompagnement vers le succès», «Sentiments distinctifs», «Propos de l'âme» et autres, tous édités par Dar El Adib. «J'ai focalisé mes premières parutions sur ce dont a besoin le scolarisé pour lui offrir les atouts de la réussite parce que je vois en sa réussite, une réussite pour l'écriture. J'ai aussi un projet pour le renforcement de la bibliothèque par un produit référentiel allant avec les aboutissements de mes recherches dans le domaine de la psychopédagogie», a-t-elle révélé. Conseillère pédagogique dans un établissement scolaire, la jeune écrivaine consacre beaucoup de son temps aux belles lettres. «Quand on voyage dans les méandres de la lecture souvent passionnante, voire hallucinante, on ne peut manquer d'être frappé par l'effet du verbe. Je trouve en la focalisation sur le livre un acte fertilisant et un vecteur libérateur de tous les tabous», a-t-elle soutenu.
