Leur requête est justifiée par la présence d'une école et d'un lycée dans le périmètre de la construction où ce relais a été installé, ce qui représente, selon leurs dires, un danger pour la santé des élèves et le voisinage. Le tribunal d'El Milia est appelé à se prononcer sur une affaire inédite qui lui a été soumise par des habitants de cette ville, qui s'opposent à l'installation d'un relais de réception téléphonique dans le périmètre où ils résident. Dans une requête adressée au procureur de la République, des citoyens de la rue Bouandel Rabah se sont, en effet, élevés contre l'installation d'un relais de réception du téléphone mobile de l'opérateur Oreedoo sur la terrasse d'une bâtisse mitoyenne. Leur requête est justifiée par la présence d'une école et d'un lycée dans le périmètre de la construction où ce relais a été installé, ce qui représente, selon leurs dires, un danger pour la santé des élèves et le voisinage. Les plaignants ont fait appel à une expertise établie par un expert judiciaire en environnement, agriculture générale et forêts pour appuyer leur requête. Cet expert, et après avoir constaté que ledit relais est encore en phase d'installation, fait part de l'existence d'une école et d'un lycée à proximité de cette infrastructure et d'une forte densité de la population dans son périmètre. Il relève que ce relais transforme les fréquences électriques en fréquences électromagnétiques et que la loi 04-18 du 10 mai 2018 ne permet pas d'aller au-delà de 3000 gigas dans ces émissions. Dans sa conclusion, cette expertise ne se prononce pas directement contre cette installation de par «les contradictions relevées entre la catégorie des chercheurs et ceux qui s'opposent à ces installations». Elle met cependant en exergue le risque des conséquences d'une exposition prolongée à ces ondes si elles s'avèrent nocives.