Alger-Centre : Un resto du cœur en plein air Une heure de temps avant le adhan du maghreb, un groupe de jeunes volontaires installe des tables et des chaises à la rue Mustapha Ferroukhi (ex-Richelieu), à Alger-Centre. Ce restaurant en plein air est improvisé à l'occasion du mois de Ramadhan. Une soixantaine de couverts sont disponibles, les tables sont dressées soigneusement et les passagers et autres nécessiteux qui viennent y rompre le jeûne sont complètement satisfaits. «L'hygiène est irréprochable et les volontaires ne laissent rien au hasard», nous dira un habitué, affirmant que «le service n'a rien à envier aux restaurants ordinaires». Cette louable initiative bénéficie de l'aide de certaines personnes généreuses, apprend-on. Depuis les premiers jours du Ramadhan, cet endroit ne désemplit pas, malgré le nombre important d'autres restos du cœur ouverts çà et là. Aussi, faut-il souligner qu' aussitôt le service terminé et les jeûneurs rassasiés, les bénévoles rangent les tables, lavent les ustensiles et la partie de la rue sur laquelle le service a été effectué. Et en début de soirée, il est impossible de savoir que cet endroit servait de restaurant. Marchands informels sur les routes : Des embouteillages à longueur de journée Les automobilistes qui s'arrêtent sur le bas-côté de la route menant de l'autoroute de l'Est au lieu-dit Douar Benziane, créent continuellement des embouteillages, particulièrement durant les heures de pointe. «En s'arrêtant pour faire leurs emplettes auprès des marchands informels, des automobilistes stationnent en deuxième position. Un goulot d'étranglement se forme et commence alors à se former une longue procession de voitures», confie un automobiliste. Et de s'interroger : «A partir de la première passerelle qui se trouve à Souachet, jusqu'à la nouvelle cité, des marchands informels installent leurs camionnettes tout au long de la route sans être inquiétés. Où sont les services de sécurité pour les déloger ?» Cette situation prévaut également sur tous les axes routiers névralgiques.
