Un grand malaise règne au sein du secteur du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), où employés et travailleurs crient leur indignation face au diktat imposé par le premier responsable de la Direction des ressources humaines (DRH), Boualem Bellil. Une situation cauchemardesque qui ne date pas d'aujourd'hui. «Le DRH a créé une vive tension, sans précédent dans le secteur de la jeunesse et des sports. Il s'agit ni plus ni moins que d'une violation des droits des travailleurs», nous dira sous le sceau de l'anonymat un cadre du ministère. D'autres qui ont pris leur mal en patience, subissant des pressions au quotidien, ont décidé de sortir de leur long silence. D'ailleurs, à l'occasion de plusieurs mobilisations devant le siège du MJS, les cadres et les travailleurs contestataires ont scandé, à chaque fois, le nom du DRH et brandi des pancartes où il était clairement écrit «Bellil dégage». En dépit de la contestation, le DRH en question est toujours menaçant vis-à-vis des travailleurs. L'acharnement du cadre supérieur à l'encontre des employés du ministère et ceux issus des autres établissements de tutelle et de tout le secteur est connu de tous, et fait même l'unanimité contre sa personne. Pour rappel, le Directeur des ressources humaines (DRH) du ministère de la Jeunesse et des Sports s'est fait remarquer (et de quelle manière) en commettant une grande bourde professionnelle, au début du mois d'avril 2018. Le DRH a, en effet, pénétré vers minuit au siège du MJS sous les ordres du MJS El Hadi Ould Ali, qui avait été limogé le jour même. Ce dernier avait ainsi illégalement signé des décisions de fin de fonctions, des diplômes d'entraîneurs et autres documents, le tout illégalement.