Pavoisée aux couleurs estivales, l'antique Iomnium connaît une ambiance particulière le soir en ce mois de juillet, à l'occasion de la tenue de la deuxième édition de CinéVille, qui vient de planter son joli décor sur le port de la ville de Tigzirt. Cette rencontre dédiée au 7e art, qui se poursuivra jusqu'au 25 juillet 2019, a été initiée par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel, en partenariat avec le Centre national du cinéma et de l'audiovisuel (Cnca), le Centre algérien de développement du cinéma (Cadc), en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou. L'accès étant libre au public, ce cinéma de plein air enregistre, depuis son lancement le 8 juillet, une grande affluence à partir de 21h, heure du début des projections. Plusieurs films nationaux et étrangers récents, mais aussi des classiques, sont au programme de ce rendez-vous cinéphile. Après la projection inaugurale du long métrage de fiction La Voie des Anges, de Kamel Laïche, les organisateurs ont prévu d'autres productions connues ou moins connues. El Maktoub de Ali Ghanem à l'affiche On citera entre autres, Je te promets, de Mohamed Yargui, Black spirit (Esprit noir), de Chakib Taleb-Bendiab, Timgad, de Fabrice Benchaouche, El Maktoub, de Ali Ghanem. D'autres productions sont également à l'affiche jusqu'à la fin de cette rencontre cinématographique, notamment Tales of Africa, un film d'animation algérien réalisé par Djilali Beskri, Le Silence du sphinx (Beloufa Farouk, France) et l'indémodable «best movie» des années d'or du cinéma algérien, Les Vacances de l'inspecteur Tahar, de Moussa Haddad, sorti en 1972. Vu l'engouement enregistré auprès des vacanciers, les organisateurs de CinéVille comptent prolonger cette initiative jusqu'à la fin de la saison estivale.