La gestion des résidences universitaires est largement incriminée et accablée par des témoignages et des travailleurs au sein même de ces structures censées être à la disposition des étudiants et étudiantes à Béchar. Le cas le plus flagrant cité dans cette mauvaise gestion demeure la résidence des garçons située sur la route de Lahmar, à la sortie nord- ouest de Béchar. Flambant neuve et inaugurée il y a plus de deux ans, cette résidence n'a jamais ouvert ses portes aux étudiants. Selon nos interlocuteurs, cette cité a été pourtant équipée de toutes les commodités nécessaires à son fonctionnement pour recevoir des centaines d'étudiants. Deux plus tard, ses équipements ont disparu (literie, matériel de cuisine, etc.) et son budget de fonctionnement mis en place chaque année continue à faire l'objet de commentaires sur sa destination, assurent toujours nos interlocuteurs. L'ancien directeur de cette structure estudiantine, a-t-on fait savoir, a été rappelé pour la diriger une deuxième fois, mais ce dernier a exigé d'établir un constat en bonne et due forme de la situation actuelle et exigé aussi de la consigner dans le procès-verbal de passation de consignes. S'agissant de la résidence située entre Béchar et Béchar Djédid, la situation n'est pas non plus reluisante, les témoignages font état de renouvellement de caméras de surveillance chaque année et de l'absence totale de registre d'inventaire devant être rigoureusement tenu par chaque institution publique. Les mêmes témoins demandent à ce que le contrôle sur la gestion des résidences universitaires soit fait depuis la période des années 2000-2010 et non se limiter à la période allant de 2013 à 2019 si «l'on veut réellement travailler dorénavant dans la transparence et la légalité», insistent-ils.