Les Forces de l'alternative démocratique se sont réunies, aujourd'hui lundi au siège du RCD à Alger, après l'interdiction de leur rencontre prévue initialement à la Safex. Dans un communiqué rendu public à l'issue de la rencontre, les participants, dont les partis politiques FFS, PT, RCD, MDS, UCP et PST en plus de l'organisation de défense des droits de l'Homme la Laddh, ont appelé « les Algériennes et les Algériens à adhérer à un processus fondateur souverain à travers la création de comités de base à l'échelle nationale ». Lesquels comités devraient, selon le communiqué commun, « donner au peuple la possibilité de choisir la forme et le contenu des institutions qui seront en mesure de satisfaire ses revendications et ses aspirations dans tous les domaines ». Les forces de l'alternative démocratique ont noté que « les allégations du pouvoir portant mise en place des fondements du dialogue national en vue d'organiser ses élections présidentielles ont été démenties par ses pratiques (…) des dizaines d'Algériens sont détenus sur la base de leurs opinions et positions politiques, la liberté de circulation n'est pas respectée et les médias publics et privés sont soumis … ».
