– Un collégien écroué pour tentative d'agression sur son enseignante à Oued Djemaâ (Relizane) Un collégien de 3e année moyenne a été placé sous mandat dépôt par le procureur de la République pour avoir tenté d'agresser son enseignante au moyen d'une hachette. Cette dernière n'a dû son salut qu'à l'intervention de ses collègues qui ont accouru à son secours en empêchant l'adolescent acharné, voire enragé, d'aller au bout de son acte. La scène s'est déroulée dans l'enceinte d'un établissement sis à Oued Djemaâ, cité sise à quelque 13 km à l'est de Relizane. Les policiers, alertés, se sont déplacés sur les lieux et ont constaté les faits. Ce douloureux incident dénote encore une fois l'état de déliquescence qui prévaut dans le secteur de l'éducation et surtout la cadence avec laquelle se sont dégradées les valeurs morales. – Quatre individus écroués pour apologie du terrorisme à Sidi Bel Abbès Le magistrat instructeur près de le tribunal de Sidi Bel Abbès a mis, dimanche, en détention provisoire, quatre individus âgés de 29 à 70 ans pour «appartenance à un réseau de recrutement d'extrémistes islamistes et apologie du terrorisme», apprend-on de source judiciaire. Une autre personne, soupçonnée d'être en relation avec les quatre mis en cause, a été également mise en examen et placée sous contrôle judiciaire. Les personnes interpellées en fin de semaine dernière par les éléments de la brigade de recherche et d'investigation (BRI) de Sidi Bel Abbès sont soupçonnées d'être «en relation avec des éléments extrémistes installés en Syrie et d'apologie du terrorisme», indique une source proche de l'enquête. Ils utilisaient, pour ce faire, les réseaux sociaux, notamment Facebook, indique cette même source, précisant que parmi les personnes arrêtées figurent des commerçants et un imam. – Deux morts et deux blessés dans un accident de la route à Tizi Ouzou Deux morts et deux blessés ont été enregistrés dans la nuit de dimanche à hier, dans un accident survenu sur la RN30, reliant Tizi Ouzou aux Ouadhias, à hauteur du barrage de Taksebt, à une dizaine de kilomètres au sud-est du chef-lieu de wilaya. Le chauffeur a perdu le contrôle de son véhicule qui s'est retrouvé dans un ravin, sans atteindre les eaux du barrage hydraulique, selon les indications de la Protection civile, qui est intervenue sur les lieux à minuit. Les deux personnes décédées étaient âgées de 25 et 27 ans, apprend-on de mêmes sources. Les deux blessés, dont un grave, sont âgés de 27 et 36 ans. – Le personnel médical proteste contre l'agression d'une infirmière à Chlef Les médecins et agents paramédicaux de l'hôpital Les Sœurs Bedj de Chlef ont protesté, hier, contre l'agression d'une infirmière par le proche d'un malade admis dans cet établissement samedi dernier. Ils ont observé un sit-in devant l'hôpital pour dénoncer la recrudescence des actes d'agression contre le personnel médical et paramédical de l'EPH. Ils réclament plus de protection dans l'exercice de leurs fonctions, surtout la nuit, affirmant qu'ils sont de plus en plus la cible d'accompagnateurs de malades qui n'hésitent pas, selon eux, à faire usage de violence à l'encontre des praticiens et agents paramédicaux. Le dernier acte en date a été perpétré samedi dernier contre une infirmière du service des urgences dudit hôpital par un proche d'un malade, qui a lui a asséné des coups au visage. La victime, nous dit-on, a été examinée par un médecin légiste et une plainte a été déposée auprès de la police. L'affaire a suscité la colère de l'ensemble du corps médical et paramédical du secteur public. A signaler que le nouvel hôpital Les Sœurs Bedj de Chlef est l'unique établissement en dur construit au chef-lieu de wilaya depuis le séisme d'octobre 1980. Il connaît un afflux de malades de toute la région du fait que les deux autres hôpitaux de la ville sont en préfabriqué et ne répondent plus aux exigences de l'activité.
