La formation, qui sera assurée au centre spécialisé d'El Khroub, permettra aux apprenants de décrocher le diplôme de technicien supérieur. Afin de répondre aux besoins du marché algérien et à la demande de la main-d'œuvre dans les entreprises locales, le secteur de la formation professionnelle dans la wilaya de Constantine lance une nouvelle filière au profit des jeunes. Il s'agit de la soudure industrielle, qui s'inscrit comme une première dans la wilaya et une filière qui garantit d'importants débouchés. La formation sera assurée d'une manière permanente au niveau du centre spécialisé d'El Khroub, en collaboration avec l'Entreprise nationale du matériel des travaux publics (ENMTP). Les jeunes apprenants seront également titulaires en fin d'études d'un diplôme de technicien supérieur. «La sélection des stagiaires a été faite le 15 septembre en présence des formateurs du centre et des cadres de l'entreprise, nous avons déjà choisi un groupe de 21 stagiaires, dont deux filles», a déclaré la responsable du secteur, lors de la visite du wali, Abdessamie Saïdoun, au centre Abdelhak Benhamouda, situé à Sidi Mabrouk. Et d'ajouter que 5 nouvelles conventions ont été signées avec les institutions publiques, notamment le FCE, la CAP et la FNH, dans le cadre de «la formation de la main-d'œuvre qualifiée au profit des projets d'investissement». Le secteur de la formation professionnelle n'a cessé de connaître une évolution remarquable du nombre d'inscrits grâce à la diversification des spécialités et des programmes d'apprentissage proposés. D'ailleurs, c'est ce qui a été mis en exergue lors de la présentation des données préliminaires de la rentrée. Selon la fiche technique des inscriptions, le secteur a ouvert 6 996 postes pédagogiques, dont 815 ont été accordés au domaine de l'hôtellerie et du tourisme. Mais, ces postes demeurent insuffisants, face au nombre d' inscrits, estimé à 7 275. Selon la directrice de la formation professionnelle, plusieurs centres se trouvent actuellement saturés, parce qu'ils ont dépassé leur capacité d'accueil, en assurant l'admission de 93% des postulants. Par ailleurs un certain déséquilibre a été signalé dans la répartition des postes pédagogiques, où certaines industries sont toujours bannies par les jeunes, en dépit de leur importance. Notons, à titre d'exemple, l'industrie du cuir, qui reste la filière la moins fréquentée par les apprenants, où on lui a accordé seulement 12 postes, soit 0,18 % des postes pédagogiques ouverts. Mais qu'en est-il des jeunes diplômés ? En réponse à cette question, la directrice de la formation professionnelle dira au wali : «Nous allons mener un travail sur le terrain pour recenser le nombre de nos apprenants qui ont été titularisés dans les entreprises, et nous vous présenterons prochainement un bilan détaillé sur leur recrutement, accompagné d'une comparaison avec les années précédentes.» En conclusion, le chef de l'exécutif a appelé les jeunes bénéficiaires des crédits dans le cadre de l'Ansej et de l'Angem, de se rapprocher de ces agences pour obtenir des locaux et lancer leurs projets.