En 2008, la wilaya de Boumerdès a bénéficié d'un quota de 7 766 logements participatifs-aidés (LSP). Dix ans plus tard, on a réalisé 5 552 unités. Malgré ce retard et la complexité des procédures de financement de cette formule, la demande n'a jamais cessé. Entre 2010-2014 l'Etat a affecté 4850 logements promotionnels aidés (LPA) au profit des communes de la région. Néanmoins, 2900 appartements sont à la traine alors que 1980 sont au stade des terrassements ou bloqués. Ce qui a suscité la colère et le désappointement de milliers de familles et de jeunes couples. En 2018, la wilaya a obtenu un nouveau quota de 1000 LPA, réparti sur plusieurs localités, mais aucun projet n'a encore démarré. Ni les réunions hebdomadaires, ni les mises en demeure adressées aux entreprises défaillantes n'ont pu relancer les chantiers. Pour certains, cette formule de logement doit être repensée de fond en comble. A commencer par le changement de son mode de financement. La CNL met parfois plus d'une année pour valider les fichiers des bénéficiaires et deux ans pour leur verser l'aide de 700 000 DA. Les actes de terrain et les actes de vente sur plan et autres documents ne sont jamais octroyés à temps par la conservation foncière et la direction des domaines, gérées par des intérimaires depuis 2018.