Depuis fin octobre, la Cinémathèque de la ville de Tizi Ouzou propose au public des films révolutionnaires algériens, et ce, à l'occasion de la célébration du 65e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale. La semaine a débuté avec la projection du long métrage L'Opium et le bâton (1971), du réalisateur Ahmed Rachedi, adapté du roman hyponyme de l'écrivain Mouloud Mammeri. D'autres œuvres nationales connues telles que Patrouille à l'Est d'Amar Laskri (1971), Les portes du silence (1987) de Amar Laskri, Les enfants de La Casbah de Mustapha Badie (1963), Zabana de Saïd Ould Khlifa (2012), Mostefa Ben Boulaid d'Ahmed Rachedi (2008) étaient également à l'affiche. Jeudi 7 novembre, il a été procédé à la projection en avant-première du documentaire en version amazighe Ali Mellah, dit Si Chérif, Dargaz Anifi (L'homme de dignité) du réalisateur Ahcène Osmani. Le film documentaire retraçant le parcours héroïque de l'architecte de la Révolution, Abane Ramdane, intitulé Dargaz Ammi (C'est un homme mon fils) et Les offensives de la liberté, du même réalisateur, sont aussi portés au programme de cette semaine d'activités consacrée au film révolutionnaire algérien. Rencontrée lors de la projection du film documentaire consacrée à Ali Mellah, la directrice de la Culture, Nabila Goumeziane, nous a déclaré : «Je tiens à saluer les personnes qui œuvrent pour le cinéma révolutionnaire. C'est une forme de préservation de notre mémoire collective et du patrimoine historique algérien. Ahcene Osmani a rendu un vibrant hommage aux héros de la guerre de Libération nationale, tels que Abane Ramdane, Ali Mellah. Puissent- ils être un exemple pour nous tous et pour les nouvelles générations».