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Le magazine Forbes souligne le risque politique et l'absence des conditions d'investissement : «La loi sur les hydrocarbures n'aura aucun effet dans l'immédiat»
Publié dans El Watan le 11 - 12 - 2019

Le magazine américain Forbes s'est intéressé cette semaine à la situation politique de l'Algérie et surtout à ses perspectives économiques.
Selon un article signé par Scott Carpenter, des experts doutent de la seule efficacité de la nouvelle loi sur les hydrocarbures pour relancer la production de pétrole en Algérie et donc de l'économie de manière générale.
Les interlocuteurs du journaliste estiment que tant que la situation politique n'est pas stable, aucune loi ne peut à elle seule attirer des investisseurs.
«Il y a beaucoup de pièces changeantes dans ce puzzle de risques politiques, et avoir les conditions optimales en place reste une grande question», commente Anthony Skinner, directeur de la société de recherche et conseil Verisk Maplecroft. Le même analyste considère que même si la «loi sur les hydrocarbures est adoptée, il reste à savoir si l'élection du 12 décembre se déroulera comme prévu pour que l'administration soit en position de force et que l'élan dont bénéficie le hirak diminue, afin de pouvoir relancer la production d'hydrocarbures». M. Skinner explique que «les investisseurs (du pétrole et du gaz) doivent sentir que le climat d'investissement est stable et prévisible…
Des conditions qui n'existent pas actuellement». Ainsi, selon cet expert, les investisseurs redoutent la continuité des manifestations. «Les sociétés pétrolières et gazières craignent que le hirak ne perturbe le forage pétrolier et que les communautés locales résistent à l'exploration non conventionnelle», précise encore l'article, en notant que dans certains cas «cette crainte n'est qu'un soupçon, mais l'opposition récente par les manifestants à la nouvelle loi sur les hydrocarbures n'aide pas».
Goeff Porter, expert au North Africa Risk Consulting (Narco), note pour sa part qu'il «y a un sentiment omniprésent au sein du hirak disant que l'augmentation des réserves et de la production du pétrole et du gaz signifie la cession du contrôle sur le secteur à des entreprises étrangères, et le mouvement populaire y est fermement opposé».
Pour le même expert, il est prématuré d'attendre une hausse rapide de la production. «Même si la loi sur les hydrocarbures entre en vigueur, et que des investisseurs viennent ouvrir de nouveaux sites de forage, il faudra attendre trois ans ou plus avant que l'Algérie ne voit une production de pétrole supplémentaire.»
Mostefa Ouki, chercheur principal à l'Oxford Institute for Energy, soutient la même analyse et allonge même l'échéance en disant qu'«il est peu probable qu'un changement positif et significatif de la production ait lieu avant la fin de la prochaine décennie».
L'article de Forbes souligne que l'espoir d'un réveil politique né du renversement de Bouteflika s'est évanoui avec l'impasse politique qui a suivi. «Représentant jusqu'à 95% de toutes les recettes d'exportation et environ un tiers du produit intérieur brut, le secteur pétrolier et gazier algérien ne fournit plus la croissance robuste sur laquelle comptait la classe politique dirigeante, sous l'aile de l'armée, pour gagner le soutien populaire», fait remarquer Forbes en notant que les Algériens sont sur le point de boycotter l'élection présidentielle de demain.
«L'instabilité politique est un risque pour les investisseurs pétroliers et gaziers», avertit l'auteur de l'article en soulignant que les experts doutent que la loi sur les hydrocarbures remaniée ou d'autres modifications puissent porter leurs fruits, du moins pas dans l'immédiat.


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