Le MCO, qui est secoué par le problème des finances et surtout par la non-arrivée d'un repreneur sous forme d'une société, risque de rentrer droit dans le mur. Pire, le club risque de rejouer la même symphonie qui lui colle aux basques depuis presque deux décennies, à savoir jouer le maintien. A la veille de son déplacement sur les berges de la Mekarra, le MCO se trouve sous la menace des marécages du maintien avec à seulement quatre points du premier relégable, une défaite face à l'USMBA enfoncera le club de plus en plus vers le bas-fond du classement qui peut cette fois-ci déboucher sur une autre crise des plus pernicieuses quant à l'avenir des Hamraoua. Dans toute cette turbulence et pour confirmer ses menaces, Chérif El Ouazzani a disparu carrément des radars du club phare de l'Ouest et n'assiste plus aux entraînements aux côtés de Mecheri, comme il le faisait auparavant. C'est un vent de panique qui commence à mettre en branle tout l'entourage du club, et ce, à 48 heures du big match face à l'USMBA, une joute à six points et surtout considérée comme un virage dangereux pour les Hamraoua, sachant aussi qu'ils auront au menu, après ce derby, un autre client qui n'est autre que sa bête noire, à savoir l'ESS. L'absence de Chérif El Ouazzani va sûrement être un autre coup dur pour l'équipe qui est déjà secouée par les mauvais résultats avec en filigrane, plusieurs mensualités non payées pour les sociétaires du club tout en ajoutant l'incursion permanente des supporters qui font pression sur les joueurs pour faire grève afin que les autorités locales puissent illico placer une société pour prendre en main un Mouloudia qui, il faut le dire, n'a pas su trouver la bonne formule pour faire face à tous les problèmes qu'il subit. Au contraire, son entourage s'entredéchire, chacun voulant sa part du gateau au détriment du bon sens qui, avec la force du temps, a vu le club rentrer maintenant dans des jours incertains.