Connue pourtant pour ses traditions sportives, notamment le football, la ville de Chlef – plus de 300 000 habitants – ne dispose que d'un stade de homologué pour les compétitions de Ligue 1. En effet, l'infrastructure baptisée du nom de Mohamed Boumezrag, un ancien joueur de l'équipe du FLN originaire de Chlef, a été construite dans les années 1970 pour une capacité d'accueil de 20 000 places. Elle est devenue l'antre principale des Lions du Cheliff qui en ont fait leur fief de réception à domicile des équipes adverses au titre du championnat officiel. Cependant, la structure en question s'avère inadaptée aux exigences de la competition, notamment en matière d'accueil du public et de la presse sportive. De plus, les sièges des gradins ont subi des dégradations au fil des ans et commencent à s'effriter par endroits, malgré les travaux de réfection menés par la direction de l'OPOW de Chlef en fonction de la disponibilité des crédits. La pelouse, qui était en gazon naturel, a été transformée en synthétique à deux reprises et celle mise en place en 2015 connaît une forte pression du fait du nombre important des formations de la région qui y sont domiciliées, en plus de l'ASO et de ses catégories de jeunes. Mais pour des spécialistes au fait de la situation peu enviable de ce stade, celui-ci nécessite carrément un programme de réaménagement d'envergure, portant sur la rénovation et la modernisation de ses structures d'accueil, sur l'extension des tribunes et particulièrement celle réservée à la corporation des journalistes. Cette opération s'impose plus que jamais surtout après le «gel pour des considérations financières» du projet du nouveau stade de football de 40 000 places. Celui-ci, pour rappel, avait fait l'objet du choix d'un terrain avant d'être remis à plus tard.Verra-t-il le jour à l'avenir ? Difficile d'y répondre pour le moment.