Les dirigeants de l'ASO Chlef, club de la Ligue 1 professionnelle, ne sont pas d'accord avec une éventuelle reprise du championnat, en raison de la situation sanitaire actuelle. Ils estiment que le club n'a pas les moyens financiers et autres de faire appliquer le protocole sanitaire en cas de retour à la compétition. C'est la position qu'ils ont défendue et réaffirmée, à l'instar de leurs homologues des clubs des Ligues 1 et 2 de l'Ouest, lors de la réunion avec le président de la Ligue du football professionnelle (LFP), Abdelkrim Medouar, et ses collaborateurs, jeudi dernier à Oran. «C'est une position commune qui a été présentée par les participants à la LFP dans l'intérêt supérieur des joueurs, entraîneurs et des clubs concernés, à savoir le MC Oran, USM Bel Abbès, OM Arzew, RC Relizane, WA Tlemcen, MC Saïda, ASM Oran, ASO Chlef et la JS Saoura», a indiqué le secrétaire général du club chélifien, Larbi Oughri, qui était présent à cette rencontre en compagnie du directeur administratif et financier. Il a fait savoir, dans une déclaration à El Watan, que l'Olympique, à l'instar des autres clubs suscités, est opposé à la reprise de la compétition dans la conjoncture sanitaire actuelle. «Nous n'avons pas les moyens de satisfaire les exigences du protocole sanitaire dont la priorité absolue est la prévention contre le virus de Covid-19. Le club déjà en grande difficulté financière ne peut en l'état actuel des choses faire face aux dépenses qu'exigerait le cahier des charges de la reprise de la compétition de la Ligue 1», a-t-il souligné. Et d'ajouter que la reprise de la compétition impose aux équipes concernées d'observer (à titre collectif et individuel) un protocole sanitaire strict, aussi bien au niveau du lieu d'hébergement et de restauration que dans l'enceinte sportive. Certaines obligations relèvent directement de la responsabilité des dirigeants des clubs dits professionnels, d'autres concernent les gestionnaires des hôtels et centres de regroupement ainsi que des stades de football. Est-ce que tout ce monde en lien avec le retour de la compétition est prêt pour relever ce défi inédit et ardu ? La question reste posée…