Les artistes s'emparent des réseaux sociaux durant cette période de pandémie. C'est à l'image de la chanteuse américaine engagée Jean Baez, de Bono du groupe U2, Coldplay mais aussi des chanteurs à texte français, comme Renaud, Jean Louis Aubert, Mathieu Chedid (M) et bien d'autres qui donnent régulièrement des mini-concerts en live diffusés à travers les réseaux sociaux. L'Algérie n'est pas en reste. Plusieurs chanteuses et chanteurs ont donné la réplique sur la Toile. Mais pas que ! Beaucoup d'artistes peu connus du grand public ont décidé de briller durant cette période et émerger au grand jour. Mourad Ferrahi, un nom à retenir, fait partie de cette flopée d'artistes pétris de talents et aux influences multiples qui évoluent à l'ombre de la scène nationale. Bien qu'il n'est pas encore révélé officiellement sur la scène artistique nationale, Mourad, dont le compte Facebook flirte avec les 2000 vues pour chaque prestation, anime quotidiennement des soirées à travers son compte personnel et sa page dédiée aux lives. Son capital sympathie ne cesse de grandir de jour en jour. Responsable dans une entreprise d'assurance et chanteur à ses heures perdues dans de grands hôtels et restaurants, cet amateur sait parfaitement allier professionnalisme et passion qu'il affectionne tant. L'artiste, qui a su affiner son style au fil des ans, n'a rien à envier aux grands de la musique. Charismatique, fin connaisseur de la chanson occidentale, chanteur accompli et musicien guitariste virtuose à la fois, il assure une symbiose parfaite entre les répertoires et les styles. A travers sa voix mi rock-mi soul couplée à sa guitare sèche et électrique, ce mélomane survole avec justesse et dans une pure délectation pendant des heures et à ne pas en finir, les grands classiques et les tubes à succès français, italiens mais aussi les tubes planétaires inscrit au panthéon de la musique. Avec un humour chirurgical et dans une ambiance bon enfant, Mourad, animé par cette fièvre musicale, alterne et survole les grands classiques dans une facilité déconcertante. Evoluant dans le style tradi-moderne, il maîtrise les chansons cultes d'Aznavour, de Jean Jacque Goldman, de Cabrel, de Bruel, et de Sardou en passant par les registres les plus emblématiques de Seal, de Erros Ramazotti, de Sting, de Clapton, de Bowie et de tout le gotha de la musique du pays de l'oncle Sam. En somme, à l'écouter, aucun style musical ne semble lui échapper. Ses followers sont à chaque fois conquis et en demandent plus. «L'idée de faire des lives a germé en moi depuis belle lurette sauf que la période de la Covid-19 n'a fait que renforcer ma motivation pour le faire. Du coup, je prends un réel plaisir à animer des soirées musicales auprès de mes amis et mes admirateurs qui n'ont de cesse de m'encourager à en faire davantage. A travers cette initiative, je n'ai qu'un seul but, c'est de diffuser de la bonne humeur en particulier durant cette période et vivre pleinement ma passion», se réjouit de dire Mourad. Avec un humour subtil, il conclut : «La musique coule dans mes veines, je suis prédestiné à cette passion et je mourrai avec !»