Un Centre d'enfouissement technique (CET) à Beni Ahmed (Jijel- Kaous) complètement saturé, un CET à Demina (Taher) qui connaît d'énormes problèmes depuis plus d'une année et qui a toujours suscité une opposition des riverains pour le déversement anarchique de lixiviats et enfin celui de Zarzour (El Milia) où la situation semble moins préoccupante. Ce sont en résumé des perspectives sombres pour la collecte et le traitement des ordures ménagères qui ont été évoquées lors de la 2e session ordinaire de l'APW en fin de semaine écoulée. La situation est assez inquiétante depuis la fermeture du CET de Demina. Certes, il y a une décision de justice pour la réouverture de ce dernier, mais la situation pour laquelle se sont élevés les citoyens ne semble point être prise en compte. En tout cas, le SG de la wilaya a affirmé que la réouverture devrait intervenir prochainement. On se souviendra que déjà en 2014, le P/APC de l'époque n'avait pas manqué de regretter la non-conformité de ce CET «dont la seconde cuvette censée recevoir les lixiviats n'avait pas été réalisée». En attendant l'installation d'une station mobile pour les lixiviats, la région de Taher et les communes environnantes semblent souffrir le plus de cette situation avec des déversements anarchiques sur les routes secondaires et même sur la plateforme de la future pénétrante autoroutière. Pour le CET de Beni Ahmed, le directeur de l'environnement parlera de la réalisation d'un second centre à proximité du premier. Le seul écueil qui se dresse devant ce projet, dont l'étude a été réalisée, demeure le financement. Enfin, pour ce qui est du CET d'Oued Seghir (El Aouana), après la notification de l'ordre de service à l'entreprise, les services des forêts avaient rétropédalé après avoir donné leur accord pour l'installation de ce CET au niveau du parc national de Taza. Une deuxième solution s'est portée sur un terrain à Akrach, à l'est d'El Aouana, qui lui suscite une opposition d'une soixantaine de riverains ayant signé une pétition à cet effet. Ce site, distant de quelques centaines de mètres du futur pôle universitaire, se trouve près des habitations selon les pétitionnaires.