Il fait chaud, comme tous les vendredis. Touchés par les accusations à leur encontre, les enfants Gaïd Salah décident de passer à l'action, rappelant dans un communiqué censuré par Belhimer que le wali Sandid est mort. Flairant l'occasion, le général Nezzar les rejoint avec son fils, profitant d'un retour de harraga pour accoster à Sidi Fredj. Ils tombent sur la famille Belkecir, arrivée à bord d'un sous-marin affrété à Dubaï pour récupérer un rapport d'enquête à la gendarmerie de Bab J'did. Samedi, le groupe retrouve Ferhat Mehenni arrivé dans un cargo chinois de sable et décide d'aller vers la Présidence, alors qu'un des fils Gaïd veut d'abord passer à la Maison de la presse voir El Watan à titre amical et que l'épouse du général Belkecir souhaite aller à la résidence médicalisée de l'ex-président Bouteflika pour utiliser son corps comme bouclier. Dimanche, Saïd Bouteflika, qui a toujours sa tablette androïd, est informé, il contacte son voisin de cellule, le général Toufik, qui grâce à des complicités parvient à s'enfuir et se dirige vers la Présidence. Le troisième groupe part lundi de l'Ouest, Béchar, où Ouyahia est parvenu à rallier quelques soldats de la 3e Région militaire en leur promettant des yaourts, Tahkout et le groupe arrivent mardi à Club des Pins, que l'ex-Premier ministre trouve avec surprise noir de monde, décidant alors de se diriger vers la Présidence. Alerté mercredi en consultant Facebook, le Président appelle le général Gaïd Salah, mais il est mort, seul Tartag, récemment libéré, répond et débarque avec un couteau de cuisine. Jeudi, toute l'Algérie retient son souffle. Vendredi, les trois groupes d'insurgés se retrouvent cachés dans le jardin de la Présidence. Ils donnent l'assaut grâce à Ouyahia qui avait encore la clé et entrent mais ne trouvent que Bensalah endormi dans un tiroir et Naïma Salhi qui fait le ménage. Mais où est le Président ? Oui, c'est vendredi, il est sur Didouche Mourad pour le hirak, il ne veut plus être Président, c'est trop dur.
