Fosses septiques à Boufarik ! Au moment où l'Etat insiste sur les mesures à prendre, en urgence, pour éviter toute sorte d'épidémie, le terrain nous démontre pourtant le contraire ! Rien que pour l'exemple, à Boufarik, un lotissement au quartier dit Bouagab n'est pas relié au réseau d'assainissement depuis sa création il y a plus de 5 ans. Les habitants du lotissement en question, qui continuent d'utiliser les fosses septiques, avec tous les risques que cela engendre, ont tout fait pour bénéficier d'un «droit sanitaire», en vain. «En plus, notre quartier sent très mauvais ! Attendons-nous à une épidémie pour réagir ?» dénonce-t-on. Côté officiel, un budget a été prévu à cet effet par l'APC de Boufarik, qui a prévu le tronçon de la canalisation au niveau des bordures. Toutefois, cette dernière doit passer par une exploitation agricole au nom de Zemouri Boualem et cela nécessite une autorisation officielle de la part des services agricoles. «Nous avons construit nos maisons dans un cadre légal et il est de notre droit d'être raccordés au réseau d'assainissement», conclut-on. Biden devance largement Trump chez les électeurs hispaniques américains Le candidat démocrate à la Maison-Blanche, Joe Biden, devance largement Donald Trump dans les intentions de vote des électeurs hispaniques américains pour la présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis, révèle un sondage publié mardi. 65% des électeurs hispaniques envisagent de voter pour l'ancien vice-président de Barack Obama, tandis que 24% prévoient de donner leur vote à l'actuel président, selon un sondage de l'organisation Naleo et l'institut de sondage Latino Decisions. Parmi les principales préoccupations des sondés latino-américains à s'être détachées : la pandémie, la crise économique qui en découle et le mouvement de protestation historique contre le racisme, soit les thèmes marquants de la campagne électorale. L'essence de contrebande colombienne à la rescousse d'un Venezuela «en panne sèche» Avant, l'essence bon marché importée illégalement du Venezuela inondait l'est de la Colombie. Mais aujourd'hui, le Venezuela est en panne sèche et le trafic se fait en sens inverse. Résultat : dans l'ouest du Venezuela «on n'a plus vu» d'essence locale depuis des mois. Les carburants colombiens introduits illégalement au Venezuela sont «une bouée de sauvetage», lance Roger qui vit à Santa Cruz de Mara, près de Maracaibo, dans l'ouest du pays. «Sans elle, rien ne roulerait plus», affirme ce vendeur de fruits et légumes. Car le Venezuela dispose des plus grandes réserves prouvées de pétrole au monde dans ses sous-sols. Mais il est chroniquement en panne sèche. Pour soulager son allié sud-américain, l'Iran a envoyé cinq navires-pétroliers avec un total de 1,5 million de barils en mai et juin. Mais cette solution n'a eu qu'un temps.