La situation de la résidence universitaire des garçons de Hasnaoua I, dans la ville de Tizi Ouzou, est lamentable dans la mesure où des blocs d'hébergement se dégradent de plus en plus. Ils deviennent vétustes et difficiles à entretenir avec l'état des bâtisses qui laisse vraiment à désirer. Les étudiants déplorent cette situation qu'ils qualifient d'inacceptable. «Certains blocs d'hébergement ne peuvent même pas être utilisés pour accueillir des étudiants, car ils sont dans un état de dégradation avancé. Les murs sont dégarnis. La boiserie est vétuste. C'est vraiment éprouvant de passer une nuit dans ces chambres universitaires», fulminent des étudiants qui estiment que ces structures nécessitent une réhabilitation urgente pour permettre d'accueillir les étudiants dans de bonnes conditions. «La cité de Hasnaoua I est l'une des plus anciennes résidences universitaires à Tizi Ouzou. Elle n'a pas connu de travaux de réhabilitation depuis plusieurs années. Aujourd'hui, les blocs d'hébergement sont dégradés de manière incroyable. On dirait qu'ils n'ont même pas été nettoyés depuis la période de confinement. Un coup de peinture sur les murs aurait pu rendre les lieux un peu acceptables mais rien n'est fait depuis longtemps et les résidents ne cessent de subir la galère en raison de cette situation. Avec ces conditions, on nous dit que tout est fin prêt pour la reprise universitaire alors que la situation est toute autre dans la mesure où le risque de maladies s'avère réel au niveau de ce site hébergement», nous a confié un autre étudiant, qui nous parle également de l'insalubrité des lieux. Selon lui, il est difficile d'éviter le risque de contamination au coronavirus, ces jours-ci, avec la reprise universitaire parce que, dit-il, il n'y a pas de mesure de prévention dans la résidence universitaire en question. Notre interlocuteur ajoute qu'il y a beaucoup d'insuffisances auxquelles font face les étudiants dans cette cité qui n'offre même plus, nous a-t-il précisé, un minimum de commodités. Par ailleurs, il est utile de rappeler que, outre ces blocs qui nécessitent des travaux de réfection, notamment à Hasnaoua I, le déficit en places d'hébergement dans les cités U de Tizi Ouzou peut se poser à la rentrée des nouveaux bacheliers puisque les nouvelles infrastructures des œuvres universitaires ne sont pas encore livrées. Advertisements
