Sidi Lakhdar était la vitrine du Dahra, est de Mostaganem. Ce qui lui a valu la 7e position des villes les plus exemplaires en Algérie. Un statut dû à son urbanisme. Malheureusement, elle a perdu son lustre d'antan et donne ces dernières années une image pour le moins déplorable. Le nouveau locataire de la daïra de Sidi Lakhdar, dans la wilaya de Mostaganem, n'aura pas la mission facile. Il a hérité, en effet, d'un lourd fardeau. Plusieurs dossiers lourds et brûlants l'attendent. Il s'agit en premier lieu des logements tous types confondus, dont l'attribution entachée d'anomalies par le passé a fait polémique. D'ailleurs, pas plus tard que mardi dernier, des dizaines de citoyens postulants aux logements, tous types confondus, se sont rassemblées devant le siège de la daïra avant de rencontrer le nouveau nominé pour lui exposer leurs préoccupations sociales qui perdurent sans solution depuis longtemps dans les bureaux des administrations concernées. Il devrait à ce titre revoir l'ensemble des dossiers et le calendrier de distribution pour absorber la colère des souscripteurs, afin d'éviter les contestations qui ont été observées suite aux nombreux dépassements et reports dans l'attribution. Ce dernier est appelé aussi à multiplier des inspections des différents chantiers de construction dont les travaux accusent un retard considérable, diront des observateurs. Un autre chantier porte sur l'aménagement urbain, et on dénote un retard flagrant dans la réalisation des constructions. Il y a aussi un déficit en éclairage public. Le grave phénomène des constructeurs illicites qui fleurissent un peu partout en ville et au niveau des différentes plages. En zone rurale, la population paysanne qui rêve de jours meilleurs pour vivre dignement, continue de souffrir. L'absence d'eau potable, de l'assainissement, du gaz et de l'habitat, du travail sont les revendications de la population du fait que plusieurs zones d'ombres n'ont pas été touchées. Advertisements