Les zones d'ombre constituent un lourd dossier dans la wilaya de Mostaganem, sans compter qu'elles enregistrent des déficits dans plusieurs domaines. Si les routes sont citées en priorité du fait que la plupart des chemins qui lient ces hameaux ruraux aux chefs-lieux des communes sont dans un état désastreux (causant une absence quasi-totale du transport), il n'en demeure pas moins que bon nombre de ces zones ne disposent parfois même pas de besoins élémentaires tels que le gaz, l'électricité, l'eau, l'habitat et l'assainissement. D'ailleurs ce sont les principales revendications exprimées par la population suivies de manifestations pour attirer l'attention des autorités locales. Cette population marginalisée depuis longtemps souhaite à ce que le nouveau chef de l'exécutif de la wilaya effectue des visites sur le terrain pour constater de visu les conditions dans lesquelles vit cette frange de population de l'Algérie profonde. Rappelant que Mostaganem compte 520 zones d'ombre à travers le territoire de la wilaya, on nous fait savoir qu'une enveloppe financière de 574 milliards de centimes a été mobilisée pour la réalisation d'opérations urgentes de développement de ces zones. Quelque 2000 points noirs ont été recensés souffrant de nombreux déficits à travers les 590 douars que compte la wilaya, soit plus de la moitié de la population globale de la wilaya de Mostaganem. A cet effet, plus de 828 projets ont été retenus quant à l'amélioration des conditions de vie des populations des zones cibles. «Si des instructions fermes ont été données par le gouvernement aux responsables, les délais de réalisation et de livraison seront-ils respectés par les responsables locaux ?», s'interrogent nombre de citoyens habitués aux retards considérables dans le lancement des projets de première nécessité. Advertisements