Pour la septième semaine depuis près de deux mois, les salariés au titre de l'ANEM, employés par diverses administrations, ont organisé un sit-in devant le siège de la wilaya. Ils protestent non seulement contre leur non-intégration dans les postes qu'ils occupent conformément au décret exécutif n°19/336 du 8 décembre 2019 mais aussi d'être sans salaire depuis deux mois. «Nous avons été reçus par le secrétaire général de la wilaya avant le vote de la Constitution, le 12 octobre exactement. Il nous a promis d'organiser une réunion de la commission de wilaya compétente en vue de débloquer la situation. Il a tenu promesse mais rien n'en est sorti. Nous avons déposé une première déclaration écrite puis une deuxième. On nous a répondu verbalement qu'il y a un problème relativement à l'inexistence de postes budgétaires. Aujourd'hui, pour être reçus par le SG, on nous a fait savoir que cela n'était pas possible et qu'il nous faut attendre la semaine prochaine.» Les protestataires affichent neuf revendications. Elles se résument à leur intégration sans distinction avec l'ouverture de postes budgétaires pour ce faire, comme promis par le président de la République, précisent-ils. Ils réclament que les années de travail effectuées soient comptabilisées au titre de la retraite. Ils demandent qu'une enquête soit ouverte sur les travaux de la commission de wilaya ayant en charge leur intégration et que les recours introduits par leurs collègues soient étudiés avec célérité. Enfin, ils estiment qu'un calendrier dans l'exécution de l'opération d'intégration soit arrêté. Advertisements
