– Timezrit : 4,2 milliards pour le stade Longtemps oubliée, la frange juvénile de la commune de Timezrit aura finalement droit à un stade homologué. Après plusieurs réclamations, une enveloppe de 42 millions de dinars a été allouée récemment pour le revêtement du stade communal en gazon synthétique et sa dotation en structures nécessaires. «Ce stade est la seule infrastructure de jeunesse qui existe dans notre commune. Nous n'avons ni salle de sport ni maison de jeunes ou autre espace où les jeunes pouvaient pratiquer le sport ou développer leurs talents artistiques. Cela fait des années qu'on parle d'un projet d'un foyer de jeunes et d'une bibliothèque communale, mais rien ne s'est concrétisé. Les autorités invoquent le manque de foncier alors que tous les terrains surplombant le chef-lieu appartiennent au domaine de l'Etat», explique un quadragénaire qui espère voir le projet de réhabilitation du stade concrétisé dans les meilleurs délais. – 50 LSP Figuier : Les postulants dans le désarroi Les problèmes de retard dans la réalisation des projets de logements n'en finissent pas à travers toute la wilaya de Boumerdès. Un seul cas de figure suffit à illustrer cette tendance inexplicable malgré les prétextes avancés ici et là. Le secteur du logement, en raison de sa sensibilité, est le plus touché. A El Kerma (ex-Figuier), dans la commune de Boumerdès, le projet des 50 logements socio-participatifs du promoteur El Miamari fait du sur place depuis plus d'une année, alors que les bâtiments sont achevés à 90% au minimum. Il s'agit d'un projet qui a été lancé en 2014. Mais si près du but, il accuse un arrêt. Ce qui suscite le courroux des souscripteurs qui attendent la réception de leurs appartements depuis 2017. Ce retard est justifié par la nécessité de réaliser un mur de soutènement pour éviter un glissement de terrain. Le promoteur qui a réalisé le voile d'un immeuble refuse de prendre le risque de poursuivre les travaux devant la menace d'affaissement. D'ailleurs, de la terre a envahi les deux derniers immeubles sur les trois que compte le projet. Après moults tergiversations, en juin dernier il, a été convenu que l'Opgi se charge de réaliser le voile en question pour que le promoteur puisse achever les travaux. Malheureusement, depuis aucun signe des travaux du voile. Alors qu'attend l'Opgi ? Renseignement pris, l'opération a été inscrite et a obtenu son enveloppe financière. Mais sur le terrain, rien. Une situation qui accentue le dessaroi des acquéreurs. A noter que ce projet est l'un des derniers dans la formule socio-participatif. Une formule qui été abandonnée par les pouvoirs publics lors du programme de développement 2016 pour la remplacer par la formule LPA revisitée. Néanmoins, plus de 5000 unités de cette nouvelle formule attendent d'être réalisées. – Ouled Heddadj : Malvie à la cité Ali Boussif La cité Ali Boussif, dans la commune d'Ouled Heddadj, à une quinzaine de kilomètres à l'ouest de Boumerdès, est empêtrée dans la gadoue. Du centre-ville communal vers ce quartier, la route est impraticable. Il suffit d'une pluie modeste pour que les habitants et leurs véhicules soient pris en otage. L'accès au quartier devient mission impossible ou au risque de patauger dans une boue où les véhicules peuvent être coincés. La population a beau se plaindre aux autorités communales mais rien n'y fait. C'est le silence radio ou les sempiternelles complaintes bureaucratiques. Le malheur c'est que cela dure depuis des années. «Les procédures dont on nous rabâche les contraintes depuis longtemps ont été dépassées. Alors où se situe cette fois-ci l'obstacle ? On ne comprend plus rien», s'interroge un citoyen désemparé. Advertisements