Des dizaines de victimes du terrorisme se sont regroupés devant le siège de la wilaya pour dénoncer leur mal-vivre et surtout la hogra qu'ils subissent. «Nous souffrons plus que ce que nous avons souffert durant les années de la barbarie», a lancé un des présents en ajoutant : «Qu'ils reconnaissent les efforts et les sacrifices que nous avons consentis durant cette période de douleur.» Un autre est revenu sur l'instruction interministérielle de février 2018 signée conjointement par le ministre de la Défense, de l'Intérieur et du Travail, relative à l'attribution de l'indemnisation et à l'application des mesures consenties au profit des personnes physiques victimes de dommages corporels ou matériels subis par suite des actes du terrorisme ou d'accidents survenus dans le cadre de la lutte antiterroriste ainsi qu'à leurs ayants droit. «Nous avons tout donné et tout sacrifié pour que l'Algérie reste debout et nous nous retrouvons aujourd'hui abandonnés et laissés à notre sort avec une maigre pension de 5000 DA/ mois», a renchéri avec amertume un vieux portant un large turban. Le cas des veuves a été aussi soulevé par les protestataires. «Nous réclamons l'amélioration du cadre de vie de ces femmes et se sont retrouvées avec des enfants sur les bras, leurs maris se sont sacrifiés pour le pays», lancent les manifestants. Advertisements